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| Croissance américaine : le pire reste à venir | |
| | Auteur | Message |
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Tony Mister Capello
Nombre de messages : 16648 Age : 47 Localisation : Provence Réputation : 243 Points : 17629 Date d'inscription : 25/11/2005
| Sujet: Croissance américaine : le pire reste à venir Jeu 30 Oct - 15:46 | |
| AOF le 30/10/2008 16h24
(AOF) - L'économie américaine s'est contractée de 0,3% au troisième trimestre, s'approchant toujours un peu plus de la récession. Un affaissement marqué par rapport au trimestre précédent où, soutenue par le plan de relance de l'administration Bush, elle avait crû de 2,8%. Maigre consolation, les économistes étaient plus pessimistes et prévoyaient une croissance négative de 0,5%. Les Etats-Unis n'avaient pas enregistré une si mauvaise performance depuis la dernière récession. Au troisième trimestre 2001, le PIB avait alors reculé de 1,4%.
Si la plupart des composants du PIB ont contribué à ce repli, la baisse de la consommation des ménages en est le principal responsable. Représentant plus des deux tiers du PIB, elle a reculé de 3,1%, du jamais vu depuis le deuxième trimestre de 1980. La consommation a ainsi amputé la croissance de 2,25 points. Les dépenses en biens non durables comme l'alimentation et les vêtements ont chuté de 6,4%, soit le recul le plus important depuis 1950 ! Les investissements privés, plombés par la baisse de 19,6% des investissements immobiliers, ont, eux, coûté 0,27 point de croissance.
BNP Paribas explique l'affaiblissement de la consommation par une combinaison de facteurs négatifs : la dissipation du plan de relance, les pertes d'emplois, la baisse du prix de l'immobilier, le repli des bourses et des conditions de crédit plus tendues.
En revanche, la première économie de la planète a pu compter sur les dépenses des administrations publiques, qui ont contribué positivement à la croissance à hauteur de 1,15 point, et sur le commerce extérieur, qui a apporté 1,13 point de croissance. Les variations des stocks ont eu un impact positif de 0,56 point.
Si les Etats-Unis ont une nouvelle fois déjoué les scénarios les plus alarmistes, le PIB du quatrième trimestre devrait se contracter davantage en raison de l'aggravation de la crise financière. Quant à l'année 2009, elle s'annonce sombre. Le Fonds monétaire international table sur une croissance américaine limitée à 0,1%. _________________ Puce For Ever
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Croissance américaine : le pire reste à venir Jeu 30 Oct - 17:59 | |
| Avé Tony,
J'ai posté un texte assez similaire au tien.
A priori pas sur le bond forum (je l'ai posté sur le forum DJ).
Je le mets en copie ci dessous.
Bonne soirée Tony,
"Economie US et perspectives,
Ce jeudi 30 octobre 2008, le PIB Américain était attendu avec impatience par les marchés.
Le consensus prévoyait une contraction de -0,5 %.
Pour rappel, le PIB du T2 était de 2,8 %
Le chiffre du PIB en donnée avancée (donc sujet à réajustement) est de -0,3 %
La contraction de 0,3% de l’économie au troisième trimestre a été assez bien accueillie par les marchés.
Mais, le PIB américain enregistre sa plus forte baisse en sept ans, en raison de la réduction des dépenses de consommation et des investissements des entreprises.
Le département du Commerce a précisé que la contraction observée sur le trimestre écoulé est la plus forte depuis la période identique de 2001.
Mais, encore une fois, les économistes s’attendaient à pire.
La vrai question au vu de ces chiffres est, à mon avis, peut on être optimistes pour la fin d’année au vue de la propagation de la crise financière et monétaire à l’économie réelle ?
J’admets que la réponse est déjà dans la question !
Approfondissons l’analyse :
Les économistes des BNP paribas nous disent :
« Etant donné l’aggravation de la crise et au vu de la faiblesse des données économiques récentes, il est improbable que le PIB se redresse rapidement »
Il semble fort probable que le PIB se contracte davantage au quatrième trimestre 2008 et au premier trimestre 2009.
Les dépenses de consommation ont d’ailleurs chuté de 3,1% au troisième trimestre.
Il s’agit là de la première baisse depuis le dernier trimestre de 1991 et, la plus forte depuis le deuxième trimestre 1980.
Les dépenses de biens non durables n'avaient jamais autant chuté depuis la fin des années 1950.
Les États-Unis ont continué de perdre des emplois au troisième trimestre :
« Les inscriptions hebdomadaires au chômage ont atteint 479 000 au cours de la semaine qui s'est terminée le 25 octobre contre 479 000 la semaine précédente (chiffre révisé de 478000). Il s'agit d'un chiffre supérieur aux attentes des marchés, qui tablaient sur 473 000 inscriptions. » AFP La statistique du PIB a montré que le revenu disponible des ménages Américains avait chuté de 8,7% au 3ème trimestre.
C’est la plus forte baisse depuis que le département a créé cette composante en 1947.
Faut il pour autant être défaitiste ?
Je ne le pense pas, mais il faut être réaliste.
Ce petit texte est une réponse aux posts nombreux proclamant la fin de la crise sur les forums.
Oui, je pense que le plus dur, en terme d’emploi, de résultats d’entreprise, de difficultés de développement des pays les plus pauvre,…….est devant nous et non derrière !
Bon trade à tous,"
Fred, le 30 oct. 08
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