Voilà à quoi me fait penser la situation actuelle. Depuis la mise en place des plans de relance à travers toute la planète, les économies mondiales ont du mal à redémarrer sérieusement. Certes, un frémissement a bien été constaté, particulièrement dans les secteurs aidés comme l’automobile mais est-ce bien suffisant pour relancer la machine tant elle est grippée par un système financier qui préfère nettement s’intéresser au trading plutôt qu’aux entreprises et aux particuliers.
Le renflouement massif opéré par les états sur les banques « too big to fail » n’a pas vraiment donné les résultats escomptés, à savoir une réinjection toute aussi massive de la part de ces mêmes banques vers l’économie. Ces réinjections ont dû être faites en catastrophes par les états eux-mêmes pour palier la réduction des crédits accordés par les établissements financiers..
Décidemment, le mal n’a toujours pas été traité à la racine, à savoir l’autarcie de ce marché financier qui se déconnecte de plus en plus de la réalité. Les banques ne veulent plus faire leur métier traditionnel car trop peu rémunérateur et trop risqué, surtout en période de crise. Et bien, il faudra un jour ou l’autre que les autorités imposent une fois pour toute, par la loi s’il le faut, à ces établissements de faire leur métier de prêteur. Il est évident que la puissance acquise depuis une vingtaine d’années par les grosses banques, notamment aux US, est un frein considérable aux initiatives radicales des gouvernements, tant ceux-ci sont noyautés depuis longtemps par le milieu financier.
FM