Cercle Finance le 15/10/2009 à 12:28
Le baril de brut n'en finit pas de marquer des records. Après avoir terminé hier soir au-dessus des 75 dollars (pour le baril WTI à New York), il a un touché ce matin 75,95 dollars. Vers midi à Paris, le contrat sur la prochaine échéance (novembre) du baril WTI américain restait quasi-stable (+ 0,20%) à 75,30 dollars, quand le baril de Brent de Mer du Nord faisait de même (+ 0,25%) à 73,25 dollars.
Les séances de hausse se suivent et se ressemblent pour le brut. L'affaiblissement du dollar contre les autres, qui se poursuit ce matin (le dollar est tombé à 1,4970 contre l'euro en matinée, contre un point bas à 1,4617 lundi), soutient mécaniquement l'or noir. De même que la hausse continue des indices d'actions, alors que le Dow Jones américains a dépassé hier soir les 10.000 points hier et que le S&P 500 s'approche résolument des 1.100 points.
Des facteurs fondamentaux sont également à l'oeuvre, même s'ils semblent pour l'instant à tout le moins contradictoires. Les stocks pétroliers américains publiés hier soir par l'organisme professionnel American Petroleum Institute (API) ont témoigné d'une baisse des stocks d'essence (- 2,66 millions de barils) et de pétrole (- 0,17 million de barils). L'API a publié ses statistiques hebdomadaires avec un jour de retard en retard du Colombus Day de lundi.
L'Energy Information Agency (EIA), organisme fédéral qui fournit ces mêmes données sur une base plus exhaustive, publiera ses propres chiffres cet après-midi, avec également un jour de décalage. Ils font autorité, et suivent d'habitude la même tendance que ceux de l'API.
D'habitude. Car selon le consensus, les stocks de l'EIA ont attendus en légère baisse pour les distillats (fuel domestique et diesel ; - 0,1 million de barils attendus), alors qu'à près de 172 millions de barils, ces derniers sont au plus haut depuis 1983. Ceux de pétrole comme d'essence sont attendus en hausse de l'ordre d'un million de barils chacun.
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