L'euro passe sous 1,41 dollar pour la 1ère fois depuis août

L'euro poursuit sa baisse, plombé par les incertitudes sur la Grèce :


L'euro continuait à baisser face au dollar lundi, plombé par les incertitudes sur l'avenir de la Grèce au sein de la zone euro, après l'échec d'une énième tentative pour former un gouvernement dans ce pays, épicentre de la crise de la dette en Europe.

Vers 06H00 GMT (08H00 à Paris), l'euro valait 1,2893 dollar contre 1,2917 dollar vendredi vers 21H00 GMT.

L'euro baissait aussi face à la devise nippone, à 103,10 yens contre 103,26 yens vendredi soir.

Le dollar montait en revanche face au yen à 79,97 yens contre 79,92 yens vendredi soir.

Les dernières rencontres dimanche soir entre les dirigeants des petits partis parlementaires grecs et le président Carolos Papoulias n'ont pas permis d'aboutir à la constitution d'un gouvernement de coalition.

De nouvelles discussions sont prévues ce lundi dans l'après-midi. Mais un gouvernement d'unité nationale ne peut pas être formé en Grèce, a affirmé le chef de la Gauche démocratique, Fotis Kouvelis, lundi matin.

S'il s'avère impossible de parvenir à un accord, la Grèce se dirigerait vers l'organisation de nouvelles élections législatives qui pourraient avoir lieu fin juin.

Mais une forte incertitude pèse sur le résultat, en raison de l'opposition de plus en plus marquée de la population du pays aux mesures d'austérité qui lui sont imposées.

La monnaie européenne pourrait tomber à 1,25 dollar si les nouvelles élections débouchaient sur une majorité pour les partis de gauche opposés à l'austérité, a estimé Daisuke Karakama, cambiste chez Mizuho Corporate Bank.

"De nouvelles élections sont considérées comme un facteur de risque par le marché", a-t-il expliqué à Dow Jones Newswires.

L'absence prolongée de gouvernement fait craindre aux investisseurs un retard, voire une suspension des aides financières promises à Athènes pour lui permettre de faire face à des échéances de remboursement et assurer le paiement d'arriérés

Sans cette aide, le pays risque la faillite.

De plus, les investisseurs s'inquiètent de la débâcle subie dimanche par les conservateurs d'Angela Merkel au cours d'un scrutin régional test, remportée par l'opposition sociale-démocrate, opposée à la politique d'austérité de la chancelière.

Une semaine après que les électeurs en Grèce et en France ont montré qu'ils ne voulaient plus de politique d'austérité, les Allemands de Rhénanie-du-Nord-Westphalie ont porté leurs suffrages vers le SPD, critique de la politique rigoriste de Mme Merkel.

Vers 06H00 GMT, la livre britannique montait face à l'euro à 80,24 pence pour un euro, mais était quasi stable face au billet vert à 1,6067 dollar.

La devise helvétique était aussi quasi stable face à l'euro, à 1,2013 franc suisse pour un euro, mais baissait face au billet vert à 0,9318 franc suisse pour un dollar.

L'euro chute sous 1,27 dollar, au plus bas depuis quatre mois :



L'euro a chuté sous 1,27 dollar, s'affichant à son plus bas niveau depuis quatre mois, au lendemain de l'échec de la formation d'un gouvernement de coalition en Grèce qui inquiète les marchés.

Mercredi à 06H30 GMT, l'euro valait 1,2689 dollar, sa valeur la plus faible depuis le 16 janvier, alors qu'il s'échangeait encore 1,2728 dollar mardi vers 21H00 GMT.

La monnaie unique européenne baissait aussi face au yen, cotant 101,97 yens, son plus bas niveau depuis la mi-février vis-à-vis de la devise japonaise. Elle valait encore 102,12 yens mardi à 21H00 GMT.

Les investisseurs étaient inquiets de l'instabilité politique en Grèce, où de nouvelles élections auront lieu d'ici fin juin, aucun gouvernement de coalition n'ayant pu être formé à l'issue des tractations suivant les élections du 6 mai.

Ce scrutin a vu les Grecs sanctionner les deux piliers du système politique du pays, la Nouvelle-Démocratie (droite) et le Pasok (socialiste), en raison de leur soutien la cure d'austérité imposée par les créanciers d'Athènes en échange de prêts internationaux indispensables pour éviter la faillite du pays.

Le parti de la Gauche radicale Syriza, qui a axé sa campagne sur le rejet de la rigueur, est arrivé en deuxième position le 6 mai et semble avoir le vent en poupe.

L'impasse politique a ravivé la crainte d'une éventuelle sortie du pays de la zone euro, dont les conséquences semblent difficiles à anticiper.

Lors de leur première conférence de presse commune mardi soir, la chancelière allemande Angela Merkel et le nouveau président français François Hollande se sont dits prêts "à étudier la possibilité de mesures supplémentaires pour la croissance en Grèce", si cette dernière le demandait.

Ils ont aussi affirmé leur volonté que le pays "reste dans la zone euro".

Devises : l'euro attend la BCE avec une certaine confiance.


La monnaie unique européenne se rapprochait de la barre symbolique des 1,25 dollar ce midi avant une réunion très attendue de la BCE. Vers 12 heures 50, l'euro gagne ainsi 0,38% à 1,2500 dollar, non sans avoir atteint ce matin 1,2528.

Une vive reprise se poursuit d'ailleurs contre le yen, avec un bond de 1% à 99 yens l'euro, en dépit d'un recul contre la livre (- 0,24% à 0,8078) et d'une stabilité contre le franc suisse (- 0,01% à 1,2008 franc l'euro).

De nombreuses raisons plaident en faveur de l'attentisme. En effet, les secondes élections législatives de Grèce se tiendront le 17 juin. Les députés issus du premier scrutin n'avaient pu se mettre d'accord sur la formation d'un gouvernement.

Barclays Capital fait preuve d'un certain optimisme quant à cette future élection : 'nous restons très prudents quant au résultat des élections mais il apparaît remarquable que, selon le sondage publié par GPO mercredi dernier, plus de 80,9% des personnes interrogées estiment que le pays devrait rester dans la zone euro quel que soit le résultat des élections', indiquaient les analystes dans une note datée de la veille.

Entre temps, le dimanche 10 juin se tiendra en France le 1er tour des élections législatives, qui sera suivi d'un second en même temps que le scrutin grec. Des analystes se demandent encore quel sera le visage exact de la majorité qui en ressortira.

Enfin, la situation financière des banques espagnoles, qui a été évoquée hier par les grands argentiers, reste problématique. Hier, le fameux entretien téléphonique des ministres des Finances du G7 n'a pas donné grand-chose de concret, hormis des déclarations d'intention.

Mais après toute une série de statistiques négatives, pour la zone euro mais aussi aux Etats-Unis, les opérateurs se demandent si le conseil des gouverneurs de la BCE présidé par Mario Draghi ce midi ne va pas annoncer des mesures de soutien exceptionnelles.

Du côté américain, cette opinion rencontre un certain écho, rappelle un cambiste : 'selon le président de la Fed de Chicago, M. Evans, la (Fed) doit mettre en place de nouvelles mesures s'assouplissement monétaires pour soutenir l'économie américaine qui donne des signes de net ralentissement et évolution toujours sur un rythme de croissance inférieur à son PIB potentiel. Il milite pour des achats de titres hypothécaires par le Fed'.

Bref, “les investisseurs espèrent une action rapide des deux banques centrales pour soutenir la croissance', résument ce matin les spécialistes d'Aurel BGC, ce qui contribue à soutenir le cours de l'euro.

Ce n'est pas l'avis des spécialistes : “contrairement aux attentes de nombreux investisseurs, il est peu probable que la BCE annonce aujourd'hui des décisions spectaculaires. L'incertitude est trop forte pour que les mesures envisagées par les uns ou les autres puissent s'avérer efficaces pour soutenir l'activité ou le système financier.”

Aurel BGC ne s'attend pas à de modification des taux directeurs, pas avant le second semestre. “Une décision immédiate risquerait d'être, au mieux, inefficace”, jugent-ils. Selon eux, une nouvelle opération de prêts bancaires à long terme (LTRO) ne serait pas plus couronnée de succès.

“La seule annonce, inéluctable, porterait finalement sur la reconduction de la procédure des appels d'offre à taux fixe pour des quantités illimitées”, estiment les spécialistes.

Résultats des courses à 13 heures 45.

Notons aussi qu'on attend, dans la soirée, le Beige Book de la Fed sur la conjoncture US. 'A suivre aussi le discours du Président de la Fed, Ben Bernanke, demain devant le Congrès américain après la déception concernant les chiffres de l'emploi américain au mois de mai', indique Barclays Bourse.

L'euro se stabilise après la hausse de la veille portée par la BCE :


L'euro se stabilisait jeudi après sa remontée de la veille soutenue par l'attitude de la Banque centrale européenne (BCE) qui certes n'a pas baissé son taux directeur mais a clairement renouvelé son soutien aux banques de la zone euro.

Vers 06H00 GMT (08H00 à Paris), l'euro valait 1,2571 dollar contre 1,2580 dollar mercredi à 21H00 GMT.

L'euro montait face au yen à 99,85 yens contre 99,63 yens mercredi soir.

Le dollar progressait aussi face à la monnaie nippone à 79,43 yens contre 79,20 mercredi soir.

La BCE, qui réunissait son conseil des gouverneurs mercredi, a laissé son principal taux directeur inchangé à 1%, une décision attendue par la plupart des économistes malgré la résurgence de la crise en zone euro alimentée par les déboires grecs et les inquiétudes sur la fragilité du système bancaire espagnol.

L'institution a par ailleurs réaffirmé son aide aux banques en poursuivant sa politique accommodante de fourniture jusqu'au moins mi-janvier 2013. Les banques pourront continuer d'emprunter à taux fixe et montant illimité sur une semaine et un mois jusque-là, et sur trois mois jusque fin décembre.

Cette nouvelle a satisfait les places financières et soutenu l'euro qui était tombé vendredi en cours de séance à 1,2288 dollar, son plus bas depuis le 1er juillet 2010, ont relevé les cambistes.

Selon eux, la monnaie unique a en outre bénéficié de spéculations sur une très prochaine baisse des taux de la BCE, alimentée par l'annonce d'une révision à la baisse de la croissance dans la zone euro en 2013, qui ne serait plus que de 1% contre 1,1% prévu en mars par l'institution de Francfort.

Les investisseurs scruteront avec attention jeudi les émissions obligataires française et surtout espagnole alors que Madrid s'enfonce un peu plus chaque jour dans la crise avec des taux d'emprunts dépassant les 6% même si ces derniers se sont légèrement détendus mercredi dans la foulée de la réunion de la BCE.

"Il semble que les inquiétudes concernant la crise de la dette se sont en quelque sorte atténuées mais les émissions de l'Espagne et la France jeudi serviront de test pour mesurer le niveau de prudence du marché", a commenté Sumino Kamei, analyst de Bank of Tokyo-Mitsubishi UFJ.

Face à l'aggravation de sa situation financière, l'Espagne prendra une décision "dans les quinze jours" sur les moyens de recapitaliser ses banques, et par extension sur un éventuel appel à l'aide internationale, a annoncé mercredi son ministre des Finances, Luis De Guindos, devant le Parlement européen à Bruxelles.

Les investisseurs seront également attentifs jeudi à l'audition du président de la Réserve fédérale américaine Ben Bernanke, devant la commission économique conjointe du Congrès, sur le thème "les prévisions économiques", qui pourrait contenir des indications sur un éventuel assouplissement monétaire à venir.

Vers 06H00 GMT, la livre britannique baissait légèrement face à l'euro à 81,22 pence pour un euro comme face au billet vert à 1,5477 dollar.

La devise helvétique reculait un peu face à l'euro à 1,2012 franc suisse pour un euro et face au billet vert à 0,9556 franc suisse pour un dollar.

L'euro progresse face au dollar, mais les inquiétudes s'accumulent :


L'euro progressait face au dollar mardi, mais de manière limitée, dans un marché à nouveau bridé par de nombreux motifs d'inquiétude, dont la flambée des taux d'emprunt de l'Espagne, alors que l'optimisme généré par le résultat des élections en Grèce faisait long feu.

Vers 06H00 GMT (08H00 à Paris), l'euro valait 1,2606 dollar contre 1,2571 dollar lundi à 21H00 GMT.

L'euro progressait aussi face au yen, à 99,59 yens contre 99,45 yens lundi soir.

Le dollar reculait de son côté face à la devise nippone, à 79,00 yens contre 79,11 yens la veille.

L'euro s'était hissé au-dessus de 1,27 dollar et 100 yens dans les échanges sur les marchés asiatiques lundi, ceux-ci saluant la victoire de la droite pro-euro aux élections grecques, vues comme un référendum sur le maintien ou non, dans la zone euro, du pays fortement endetté.

Toutefois cet optimisme a fait long feu, les investisseurs s'alarmant d'une nouvelle flambée des taux d'emprunt de l'Espagne, qui sont passés au-dessus de 7%, un nouveau record qui a relancé les inquiétudes concernant l'avenir de la zone euro.

Les courtiers se focalisaient sur le sommet du G20, espérant que les dirigeants réunis à Los Cabos au Mexique depuis la veille, vont s'entendre sur des mesures susceptibles de protéger les pays les plus vulnérables d'une contagion de la crise de la dette, et restaurer la confiance des marchés.

Le Fonds monétaire international, perçu comme la ligne de défense la plus crédible contre la contagion de la crise en zone euro, a obtenu lundi 456 milliards de dollars à l'occasion du sommet du G20, une somme inférieure aux 500 mds USD qu'il avait dit espérer l'an dernier.

La Chine a ainsi annoncé lundi une contribution de 43 milliards de dollars, tandis que l'Inde et la Russie apporteront chacune 10 milliards.

Au total ce sont 23 Etats membres et la zone euro, soit une quarantaine de pays au total, qui vont mettre la main au portefeuille pour renforcer les moyens de l'institution de Washington.

L'annonce d'un prêt pouvant aller jusqu'à 100 milliards d'euros aux banques espagnoles plombées par des actifs immobiliers douteux, avait temporairement allégé les inquiétudes. Mais des interrogations subsistent, sur les modalités à venir de ce plan et la nécessité d'une solution globale pour venir en aide aux régions en grande difficulté financière, ont noté des courtiers.

"Les mesures prises ici ou là ont peu d'effet... au final, ce qu'il faut c'est une union budgétaire (en Europe)", a affirmé un responsable des changes d'une grande banque japonaise.

Le marché attendait aussi la réunion de deux jours du comité de politique monétaire de la Réserve fédérale américaine, qui devait débuter mardi, dont il espère des mesures de soutien à la première économie mondiale.

Vers 06H00 GMT, la livre britannique s'effritait face à l'euro, à 80,33 pence pour un euro, mais progressait face au billet vert, à 1,5692 dollar.

La devise helvétique se stabilisait face à l'euro, à 1,2010 franc suisse pour un euro, et remontait légèrement face au billet vert, à 0,9527 franc suisse pour un dollar.

L'euro se stabilise face au dollar à la veille d'un sommet de l'UE :


L'euro restait stable face au dollar mercredi, les cambistes étant largement tournés vers le sommet européen sur la crise de la dette jeudi et vendredi, à nouveau jugé crucial pour l'avenir de la zone euro.

Vers 06H00 GMT (08H00 à Paris), l'euro valait 1,2500 dollar contre 1,2495 dollar mardi vers 21H00 GMT.

L'euro baissait face au yen, à 99,31 yens contre 99,36 yens mardi soir.

Le billet vert aussi reculait face à la devise nippone à 79,45 yens contre 79,51 yens la veille.

Les dirigeants des 27 pays de l'Union européenne se réunissent jeudi et vendredi à Bruxelles pour discuter notamment des réformes à apporter au système bancaire et des règles budgétaires.

Les discussions interviennent alors que la pression se fait plus forte sur l'Europe pour qu'elle assainisse sa situation financière, afin d'éviter que la crise de la dette ne se traduise par un nouveau ralentissement économique mondial.

Selon Christopher Vecchio, analyste à DailyFx, ce sommet décevra sans doute les cambistes, l'euro pouvant tutoyer les 1,23 dollar "dans le cas où le sommet n'aboutisse pas, comme ce fut le cas pour les autres".

"Les marchés ne nourrissent pas trop d'espoir de voir le sommet de cette semaine déboucher sur une solution à la crise de la dette", a affirmé à l'agence Dow Jones Newswires Kathleen Brooks, de Forex.com.

Selon Mark McCormick de Brown Brothers Harriman, le sommet devrait fournir un cadre "constructif, mais qui ne sera pas la panacée pour mettre fin à la crise en Europe". Cela conduira à des mouvements d'achat de billet vert, a-t-il ajouté.

Mardi le Japon a voté une loi prévoyant l'augmentation de la taxe sur la consommation visant notamment à alléger le fardeau de la dette du pays, applaudie par certains comme une étape positive pour la troisième économie mondiale.

Proportionnellement, la dette du Japon est la plus importante au monde par rapport au PIB du pays.

Le vote a toutefois soulevé des inquiétudes quant à l'avenir du gouvernement mené par le Premier ministre Yoshihiko Noda, défenseur de cette nouvelle taxe qui passera à 10% d'ici 2015.

M. Noda est en effet confronté à une fronde au sein de son propre parti sur le sujet.

Vers 06H00 GMT, la livre britannique perdait du terrain face à l'euro, à 79,95 pence pour un euro, comme face au billet vert à 1,5633 dollar.

La devise helvétique était stable face à l'euro à 1,2011 franc suisse pour un euro, et se reprenait légèrement face au billet vert à 0,9608 franc suisse pour un dollar.

Devises : l'euro en baisse avant la réunion de Bruxelles.


La tension était de nouveau perceptible ce midi sur le marché des changes à quelques heures de l'ouverture d'un Conseil européen attendu avec scepticisme. Vers 13 heures 10, l'euro recule de 0,36% à 1,2424 dollar et de 0,64% face au yen à 98,71 yens l'euro.

La baisse était moins nette face au sterling (- 0,10% à 0,8002) et une parfaite neutralité était toujours de circonstance face au franc suisse (1,2010 franc l'euro).

Après une première session de travail, les chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union européenne pourraient (cela reste “à confirmer”, selon l'agenda fourni ce matin) organiser une conférence de presse en fin d'après-midi. Sinon, une conférence de presse est annoncée “ferme” demain midi.

Le sommet devrait s'ouvrir formellement à 15 heures par des échanges avec la présidence du Parlement européen,

Le but fixé par le président de l'UE, M. Van Rompuy, est de parvenir à un accord sur 'la croissance et l'emploi' et de déterminer un plan d'actions à décliner dans les différents Etats-membres de l'Union 'afin de relancer la croissance, l'investissement et l'emploi, et de rendre l'Europe plus compétitive'.

Selon Saxo Bank, les “investisseurs s'attendent à des réponses novatrices, concrètes et réformatrices en ce qui concerne l'avenir de la zone euro. La rencontre d'hier entre François Hollande et Angela Merkel a suscité l'optimisme. Les deux dirigeants ont en effet affiché leur volonté d'approfondir l'union économique et monétaire de la zone euro. Un accord autour de la réglementation du système bancaire européen, l'union bancaire, et autour de la stratégie de croissance sera particulièrement scruté par les investisseurs.”

'Un sommet ? Quel sommet ?', ironise un cambiste d'une grande banque parisienne ce matin. Selon le spécialistes, les espoirs fondés sur la réunion qui va commencer cet après-midi 'demeurent inexistants'.

La BCE devrait être au centre de l'attention la semaine prochaine. Certains intervenants se demandent si l'établissement émetteur de Francfort n'agira pas sur ses taux. Mais ils sont déjà si bas (1%) que ce n'est pas l'opinion majoritaire.

En attendant, les données publiées ce matin par Bruxelles devraient d'ailleurs encourager les dirigeants à réussir le sommet, puisque les indices ESI du sentiment économique et BCI du climat des affaires se sont encore dégradés sur le mois qui s'achève.

Montrant que même l'Allemagne n'est plus épargnée par les effets de la crise de la dette, le nombre de chômeurs dans le pays a augmenté de 7.000 au mois de juin, selon les données corrigées de variations saisonnières.

Outre Atlantique, les opérateurs seront attentifs à la dernière estimation du PIB américain pour le premier trimestre - la croissance de 1,9% en rythme annualisé devrait être confirmée - et aux inscriptions hebdomadaires aux allocations chômage.

L'euro se stabilise face au dollar, le marché opte pour la prudence :


L'euro se stabilisait face au dollar lundi, reprenant son souffle après avoir nettement rebondi vendredi à la suite de l'annonce d'un accord des dirigeants de la zone euro pour tente de contenir la crise de la dette.

Vers 09H10 GMT (11H10 à Paris), l'euro valait 1,2649 dollar contre 1,2654 dollar vendredi vers 21H00 GMT. Vendredi, la monnaie unique européenne avait gagné plus de 2 cents en l'espace de quelques heures, grimpant jusqu'à 1,2693 dollar, son plus haut niveau en plus d'une semaine.

L'euro reculait face au yen, à 100,78 yens contre 101,02 yens vendredi. La devise nippone était soutenue par une amélioration de la confiance des grandes entreprises au Japon en juin, selon les cambistes.

Le billet vert aussi perdait du terrain face à la devise nippone, à 79,67 yens contre 79,83 yens vendredi soir.

"L'euro a perdu un peu de son élan face au dollar, signe que l'enthousiasme lié à l'après sommet européen commence déjà à s'estomper", commentait Valentin Marinov, analyste chez CitiFX.

Les investisseurs avaient salué avec enthousiasme vendredi la décision de la zone euro de renforcer l'union économique et monétaire et de mettre en place d'ici à fin 2012 un mécanisme qui permettra de recapitaliser les banques directement via ses fonds de secours.

Cet accord était aussi accompagné d'un pacte pour la croissance et l'emploi, qui prévoit une injection de 120 milliards d'euros dans des projets d'avenir.

"Au travers de ce sommet, les leaders européens ont cherché à convaincre les investisseurs que la zone euro ferait tout son possible pour endiguer (...) 3 années de crise", notaient les analystes de Saxo Banque.

Mais pour Michael Hewson, analyste chez CMC Markets, "avec le bruit et la fureur du rebond de vendredi de la monnaie unique (...) les investisseurs semblent négliger un élément important en ce qui concerne l'économie européenne, c'est-à-dire le manque de croissance et la pression continue exercée sur l'activité économique notamment par les (difficultés) du secteur financier".

Ces inquiétudes étaient tout de même présentes sur les marchés lundi, les cambistes optant pour la prudence en ce début de semaine et à quelques jours de la décision de politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE).

Les analystes s'accordaient à dire lundi que l'institution se dirige vers un abaissement de son taux d'intérêt directeur.

Une baisse du taux "s'inscrirait ainsi (dans) la continuité (des) mesures adoptées lors du sommet européen", soulignaient les analystes des Saxo Banque.

Une baisse de taux a d'habitude pour effet de peser sur une devise car elle la rend moins attractive pour les investisseurs spéculatifs, "mais cette fois, elle serait vue comme indiquant que les responsables européens, jusqu'ici rétifs à l'action, sont prêts" à prendre les mesures nécessaires pour tenter de sortir l'économie européenne de l'ornière, commentait Simon Denham, analyste chez Capital Spread.

Les cambistes seront également attentifs vendredi à la diffusion du rapport mensuel sur l'emploi et le chômage aux Etats-Unis, indicateur majeur pour évaluer la vigueur de la reprise de la première économie mondiale, qui montre ces derniers mois des signes d'essoufflement.

Vers 09H10 GMT, la livre britannique baissait légèrement face à l'euro, à 80,64 pence pour un euro, et reculait face au billet vert, à 1,5685 dollar.

La devise helvétique était quasi stable face à l'euro, à 1,2013 franc suisse pour un euro, et perdait un peu de terrain face au billet vert, à 0,9498 franc suisse pour un dollar.

L'once d'or 1.596,25 dollars contre 1.569,50 dollars vendredi soir.

L'euro reste en petite hausse face au dollar, mais la zone euro pèse :


L'euro restait en petite hausse face au dollar mercredi, mais peinait toujours à rebondir après être tombé la veille à son plus bas niveau depuis deux ans, toujours miné par les inquiétudes sur l'évolution de la crise de la dette en Europe, et surtout sur la situation en Espagne.

Vers 13H00 GMT (15H00 à Paris), l'euro valait 1,2268 dollar contre 1,2251 dollar mardi vers 21H00 GMT. Il était tombé dans les échanges européens mardi à 1,2235 dollar, son niveau le plus faible depuis le 1er juillet 2010.

L'euro perdait du terrain face à la monnaie japonaise, à 97,12 yens, contre 97,26 yens mardi soir, évoluant à des niveaux de faiblesse plus vus depuis le 4 juin.

Le dollar reculait face à la devise nippone, à 79,16 yens contre 79,41 yens mardi soir.

La monnaie unique européenne subissait à nouveau depuis le début de la semaine un regain de crainte des investisseurs concernant la capacité des dirigeants européens à juguler la crise de la dette.

"Le pessimisme vis-à-vis de (la zone) euro semble être profondément ancré" dans le marché, observait Valentin Marinov, analyste chez CitiFX.

Les cambistes restaient ainsi prudents mercredi et hésitaient à acheter massivement des euros malgré l'annonce par l'Espagne de nouvelles mesures d'austérité représentant 65 milliards d'euros d'économies et recettes d'ici à fin 2014.

Mardi, l'euro avait enregistré de nouveaux records de faiblesse depuis deux ans, reprenant un mouvement initié la veille, après des déclarations du président du Conseil italien Mario Monti n'excluant pas que son pays, troisième économie de l'Union monétaire, ait recours à un moment donné aux fonds de secours de la zone euro pour faire face à la flambée de ses taux d'emprunt. M. Monti avait jusqu'ici écarté cette option.

Autre source de pression pour la monnaie unique européenne, la Cour constitutionnelle allemande, la plus haute juridiction du pays a assuré mardi qu'elle prendrait le temps nécessaire pour se prononcer sur des plaintes contre la ratification du fonds de secours européen MES, quitte à compliquer le sauvetage de la zone euro.

Le MES et le Pacte budgétaire ont certes reçu l'aval du Parlement allemand, mais n'ont aucune valeur juridique tant qu'ils n'ont pas été signés par le président Joachim Gauck.

Or, la ratification de l'Allemagne, premier contributeur au MES, est nécessaire.

Parallèlement, les investisseurs ont les yeux tournés vers la Réserve Fédérale américaine (Fed).

Les minutes de la dernière réunion monétaire de la première doivent être publiées ce mercredi vers 18H00 GMT.

"Les chiffres décevants de l'emploi américain pour juin diffusés la semaine dernière ont une nouvelle fois braqué le projecteur sur la Fed et sur le débat sur" de nouvelles injections de liquidité dans la première économie mondiale, commentait Michael Hewson, analyste chez CMC Markets.

Ainsi, le marché va décortiquer les minutes, "en quête de signes d'un renforcement de la prudence (des membres de la Fed) par rapport aux réunions précédentes", expliquait M. Hewson.

Vers 13H00 GMT, la livre britannique montait face à l'euro, à 78,77 pence pour un euro, après être monté à son plus haut niveau depuis début novembre 2008 (78,75 pence), et s'appréciait face au billet vert, à 1,5573 dollar.

La devise helvétique se stabilisait face à l'euro, à 1,2009 franc suisse pour un euro, et montait face au billet vert, à 0,9789 franc suisse pour un dollar.

L'once d'or a fini à 1.576,50 dollars au fixing du matin contre 1.595,25 dollars mardi soir.

La devise chinoise a terminé à 6,3686 yuans pour un dollar contre 6,3657 yuans la veille.

L'euro baisse un peu face au dollar, prudence avant le Livre Beige de la Fed :


L'euro perdait un peu de terrain face au dollar mercredi, dans un marché toujours focalisé sur les Etats-Unis avec la poursuite de l'audition du président de la Réserve fédérale américaine (Fed) et la publication du Livre Beige de la banque centrale sur la conjoncture économique.

Vers 09H15 GMT (11H15 à Paris), l'euro valait 1,2263 dollar contre 1,2292 dollar mardi vers 21H00 GMT.

L'euro baissait également face à la monnaie nippone, à 96,90 yens contre 97,23 yens mardi soir.

Le dollar aussi perdait du terrain aussi face au yen, à 79,02 yens contre 79,10 yens mardi soir.

Lors de sa première journée d'intervention devant le Congrès américain, Ben Bernanke a reconnu mardi que la croissance économique du pays s'était encore affaiblie au printemps et que les perspectives d'amélioration sur le front du chômage étaient plutôt moroses.

"Comme les indicateurs économiques ont (récemment) été plutôt faibles, les marchés s'attendaient à ce que M. Bernanke fasse une allusion nette" à une nouvelle phase de mesures dites d'assouplissement quantitatif, pour soutenir la reprise de la première économie mondiale, commentaient les analystes de Commerzbank.

Cette perspective avait permis avant le début de l'audition de M. Bernanke mardi à l'euro de reprendre des couleurs, après avoir plongé vendredi à à 1,2163 dollar, son niveau le plus faible depuis le 29 juin 2010.

Mais les attentes des cambistes ont été déçues quand M. Bernanke n'a fait que réaffirmer que l'institution était prête à soutenir davantage la reprise si nécessaire, ce que les investisseurs ont interprété comme la perspective de futures mesures d'aide de relance qui pourraient prendre la forme de nouvelles mesures d'assouplissement quantitatif.

De telles mesures se traduisent habituellement par des injections de liquidités, ce qui dilue la valeur du billet vert et le rend en général moins attractif pour les investisseurs spéculatifs.

Les investisseurs scruteront également avec attention le Livre beige de la Fed, son rapport de conjoncture, publié dans la soirée aux Etats-Unis.

Les opérateurs "sont avides d'indications sur une poursuite de la propagation de la récente faiblesse (de l'économie américaine, ndlr) ou sur une éventuelle amélioration qui se présenterait déjà à l'horizon", expliquait Markus Huber, analyste chez ETX Capital.

Vers 09H15 GMT, la livre britannique se stabilisait face à l'euro, à 78,59 pence pour un euro, et perdait du terrain face au billet vert, à 1,5604 dollar.

La devise helvétique était stable face à l'euro à 1,2010 franc suisse pour un euro, et baissait face au billet vert à 0,9793 franc suisse pour un dollar.

L'once d'or valait 1.580,20 dollars contre 1.595 dollars mardi soir.

L'euro regagne un peu de terrain dans un marché sans direction :


L'euro regagnait un peu de terrain jeudi dans un marché sans direction où plane toujours le spectre de la crise de la dette européenne après des commentaires de la chancelière allemande Angela Merkel et du FMI qui ont rappelé la gravité de la situation.

Vers 06H30 GMT (08H30 à Paris), l'euro valait 1,2292 dollar contre 1,2280 dollar mercredi vers 21H00 GMT.

L'euro baissait également face à la monnaie nippone à 96,60 yens contre 96,75 yens mercredi soir.

Le dollar reculait aussi face au yen à 78,59 yens contre 78,80 yens mercredi soir. C'est la première fois depuis un mois que le billet vert passe sous les 78,70 yens, affaibli par des ventes à court-terme, ont relevé les cambistes.

Les mouvements des devises "ne sont pas liés à l'actualité", a commenté un cambiste d'une grande banque japonaise.

Dans un entretien mis en ligne mercredi sur le site de son parti conservateur CDU, la chancelière allemande Angela Merkel s'est dite "optimiste" mais pas "assurée" de la réussite du projet européen.

Elle a notamment rappelé que "certains pays en Europe" avaient "encore beaucoup de travail" pour regagner la confiance des marchés et ainsi "surmonter la crise de la dette et la crise de la compétitivité".

De son côté, le Fonds Monétaire international (FMI), dans son rapport annuel publié mercredi, a écrit que la crise dans la zone euro avait "atteint un niveau critique" et soulevait "des questions sur la pérennité" de l'union monétaire.

"Seule une action convaincante et concertée pour compléter l'Union économique et monétaire peut stopper le déclin de la confiance à l'égard de la région", a souligné l'institution qui a appelé les Européens à créer rapidement une union bancaire et une autorité chargée de gérer les défaillances bancaires.

Le FMI a reconnu que "les progrès faits dans cette direction lors du sommet des 28 et 29 juin" étaient "les bienvenus" mais qu'il fallait accélérer le mouvement.

Vers 06H30 GMT, la livre britannique était quasi stable face à l'euro à 78,47 pences pour un euro. La livre était en hausse face au billet vert à 1,5664 dollar.

La devise helvétique était quasi stable face à l'euro à 1,2012 franc suisse pour un euro et en légère hausse à 0,9772 franc suisse pour un dollar.

L'euro touche un plus bas de 11 ans face au yen plombé par l'Espagne :


L'euro est descendu lundi à son plus bas niveau face à la monnaie nippone en plus de onze ans, sous 95 yens, et s'inscrivait également en nette baisse face au dollar, plombé par la situation de l'Espagne dont les taux d'emprunts se sont à nouveau envolés.

Vers 06H00 GMT (08H00 à Paris), l'euro accélérait sa baisse face à la monnaie nippone à 94,53 yens, contre 95,42 yens vendredi vers 21H00 GMT. Le devise européenne a même dégringolé jusqu'à 94,39 yens plus tôt dans la matinée, des cours plus vus depuis novembre 2000.

Face au billet vert, l'euro valait 1,2106 dollar contre 1,2152 dollar vendredi soir, évoluant à son plus faible niveau depuis juin 2010.

Le dollar fléchissait légèrement face au yen à 78,08 yens contre 78,48 yens vendredi soir.

Les investisseurs doivent se tenir prêts cette semaine à une chute de l'euro sous le seuil de 93 yens si la monnaie unique tombe sous 1,18 dollar, a averti Atsushi Hirano, cambiste chez Royal Bank of Scotland in Tokyo.

"Nous n'avons pas beaucoup d'indicateurs économiques importants cette semaine, et donc nous allons être attentifs aux cours des Bourses et aux informations sur les problèmes de dette souveraine en Europe", a-t-il poursuivi.

Les cambistes se sont massivement détournés de l'euro depuis vendredi après la nouvelle flambée au-dessus de 7% des taux d'intérêts à 10 ans de Madrid, un niveau jugé intenable sur la durée.

Selon les analystes, avec de tels taux d'emprunts, un chômage affectant plus de 24% de la population et une poursuite de la récession l'an prochain, l'Espagne aura sans doute besoin d'un plan de sauvetage encore plus conséquent que celui destiné aux banques, approuvé par l'Eurogroupe vendredi et pouvant aller jusqu'à 100 milliards d'euros.

Dans ce contexte de forte inquiétude sur l'Europe ainsi que sur la mollesse de la reprise économique aux Etats-Unis, le yen --qui avait déjà atteint des records face au dollar l'an dernier-- est de plus en plus considéré comme une valeur refuge.

Mais la force persistante du yen constitue un handicap pour les groupes exportateurs nippons, ce qui a incité les autorités japonaises à intervenir à quatre reprises sur le marché des changes depuis septembre 2010.

Le ministre japonais des Finances, Jun Azumi, a répété lundi qu'il agirait "de façon décisive pour contrer tout mouvement spéculatif excessif". Cette expression est habituellement employée côté japonais pour avertir de la possibilité d'une intervention.

Le gouvernement japonais a encore répété lundi que les perspectives de l'économie nippone étaient lourdement affectées par la crise de la dette en Europe.

Le Premier ministre Yoshihiko Noda s'est entretenu lundi matin avec le gouverneur de la Banque du Japon Masaaki Shirakawa, ont rapporté des médias japonais indiquant, sans plus de précisions, que les deux hommes avaient eu un "franc échange d'opinions".

Vers 06H00 GMT, la livre britannique montait face à l'euro, à 77,75 pence pour un euro, après s'être hissée vendredi en journée à 77,71 pence, son plus haut niveau depuis octobre 2008. Elle reculait en revanche face au billet vert, à 1,5570 dollar.

La devise helvétique était quasi stable face à l'euro à 1,2010 franc suisse pour un euro, et reculait face au dollar à 0,9920 franc suisse pour un dollar.

L'euro se replie légèrement après le rebond de la veille :


L'euro cédait à nouveau un peu de terrain jeudi, après son rebond de la veille provoqué par un membre de la Banque centrale européenne (BCE) qui a évoqué la possibilité d'une augmentation indirecte du Fonds de secours européen, dans un marché où la prudence restait de mise.

Vers 06H00 GMT (08H00 à Paris), l'euro valait 1,2144 dollar contre 1,2153 dollar mercredi vers 21H00 GMT. Il était tombé en séance mardi à 1,2043 dollar, son niveau le plus faible depuis le 10 juin 2010.

L'euro était également en baisse face à la monnaie nippone à 94,92 yens contre 95,04 yens mercredi. Il est tombé mardi à 94,12 yens, son niveau le plus faible depuis fin novembre 2000.

Le dollar restait stable face au yen à 78,17 yens contre 78,19 yens mercredi soir.

L'euro reculait légèrement mais limitait la casse au lendemain des déclarations encourageantes d'Ewald Nowotny, membre du conseil des gouverneurs de la BCE, qui a estimé qu'il y avait "des arguments favorables" à l'octroi d'une licence bancaire au Mécanisme européen de stabilité (MES), lui permettant d'emprunter directement à la BCE.

Cela permettrait au MES d'échanger des obligations contre des liquidités provenant de la BCE et voir la capacité de fonds de secours européen considérablement augmentée.

"Les marchés d'obligations ont réagi avec enthousiasme" à cette nouvelle, a relevé Stuart Ive au Dow Jones Newswires, cambiste chez HiFX.

Les taux d'emprunt à long terme de l'Espagne, qui avaient franchi mercredi matin un nouveau record depuis la création de la zone euro à plus de 7,6%, se sont ainsi nettement détendue en fin de journée à 7,330%.

"Les marchés réagiront au gré des déclarations de la BCE sur cette question", a souligné dans une note la Banque nationale australienne, rappelant que pour le président de la BCE Mario Draghi, l'octroi d'une licence bancaire au MES serait une violation des traités européens.

"S'il ne change pas d'opinion, alors l'enthousiasme de mercredi va très certainement retomber", prévient la Banque nationale australienne.

Les investisseurs ont bien accueilli aussi le communiqué commun publié par la France et l'Espagne à l'issue d'une rencontre ministérielle, qui ont réaffirmé mercredi que l'envolée des taux espagnols ne reflétait nullement la situation économique du pays.

Mais la prudence restait de mise et l'hypothèse d'un sauvetage global de l'Espagne, au-delà de l'aide accordée aux seules banques espagnoles, continuait à préoccuper le marché, selon les analystes.

Vers 06H00 GMT, la livre britannique restait stable face à l'euro, à 78,42 pence pour un euro, et baissait face au billet vert, à 1,5484 dollar.

La devise helvétique stagnait aussi face à l'euro, à 1,2011 franc suisse pour un euro, et baissait légèrement face au dollar, à 0,9890 franc suisse pour un dollar.

L'euro reste quasi stable face au dollar, le marché scrute la zone euro :


L'euro restait quasi stable face au dollar mercredi, dans un marché toujours aidé par des espoirs d'intervention de la Banque centrale européenne (BCE) mais prudent alors que le Premier ministre grec Antonis Samaras débutait mercredi une tournée diplomatique en Europe.

Vers 09H00 GMT (11H00 à Paris), l'euro valait 1,2475 contre 1,2470 dollar mardi vers 21H00 GMT. Vers 15H10 GMT mardi, la monnaie unique européenne était montée à 1,2488 dollar, un niveau plus vu depuis sept semaines.

L'euro progressait face à la monnaie nippone, à 98,96 contre 98,84 yens mardi. La veille, la monnaie unique européenne avait même grimpé vers 15H10 GMT à 99,18 yens, son niveau le plus élevé depuis le 5 juillet.

Le dollar restait quasi stable face à la devise japonaise, à 79,32 contre 79,27 yens la veille.

"L'absence de mauvaises nouvelles en Europe continue de pousser les marchés d'actions et la monnaie unique européenne à la hausse", notait Michael Hewson, analyste chez CMC Markets.

Ainsi pour Craig Erlam, analyste chez Alpari UK, les cambistes gardent un "gros appétit pour les investissements à risque, alimenté par les espoirs de voir la BCE mettre en place une sorte de programme d'achats (systématiques, ndlr) d'obligations" des pays en difficulté de la zone euro.

Pour les cambistes, un tel programme, malgré l'opposition de l'Allemagne et les démentis de la BCE, marquerait un pas vers une résolution de la crise qui ébranle la zone euro.

La prudence était tout de même au rendez-vous mercredi avant une rencontre entre le président de l'Eurogroupe Jean-Claude Juncker et le Premier ministre grec Antonis Samaras, qui plaide pour un sursis de deux ans aux réformes structurelles dans son pays.

Antonis Samaras doit ensuite se rendre vendredi à Berlin pour s'entretenir avec la chancelière Angela Merkel puis rejoindre Paris samedi pour un rendez-vous avec le président français François Hollande.

Par ailleurs, "de récents signes d'amélioration de l'économie américaine ont érodé les spéculations sur une nouvelle phase d'assouplissement monétaire" de la part de la Réserve fédérale américaine (Fed) pour soutenir la reprise. Mais les investisseurs décortiqueront tout de même mercredi les minutes de la dernière réunion de politique monétaire de l'institution en quête d'indices sur une éventuelle action prochaine", notait Anita Paluch, analyste chez Gekko Markets.

Vers 09H00 GMT, la livre britannique gagnait un peu de terrain face à l'euro, à 78,91 pence pour un euro, et progressait face au billet vert, à 1,5808 dollar, après être montée vers 08H20 GMT à 1,5817 dollar, son plus haut niveau depuis le 22 mai.

La devise helvétique perdait un peu de terrain face à l'euro, à 1,2011 franc suisse pour un euro, et se stabilisait face au billet vert, à 0,9628 franc suisse pour un dollar.

L'once d'or valait 1.645,40 dollars, son niveau le plus élevé depuis le 3 mai, contre 1.639,50 dollars mardi soir.

L'euro conserve ses gains face au dollar en attendant la BCE :


L'euro conservait lundi les gains engrangés en fin de semaine, face à un billet vert affaibli par un discours du président de la Réserve fédérale américaine (Fed) qui a confirmé l'intention de l'institution d'augmenter son soutien à l'économie du pays si nécessaire.

Vers 06H00 GMT (08H00 à Paris), l'euro valait 1,2575 dollar, contre 1,2576 dollar vendredi vers 21H00 GMT.

L'euro reculait un peu face au yen, à 98,45 yens contre 98,51 yens vendredi soir.

Le dollar s'effritait face à la devise nippone, à 78,29 yens contre 78,31 vendredi.

La devise européenne évaluait dans des marges étroites dans l'attente de la réunion de politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE) prévue jeudi, sur laquelle pèsent de fortes attentes.

En effet le président de l'institution Mario Draghi pourrait y dévoiler les contours d'un nouveau plan de rachats d'obligations publiques, contesté en Allemagne, pour aider la zone euro.

Le ton est récemment monté entre la BCE et la très orthodoxe Bundesbank, la Banque centrale allemande, au point que M. Draghi est lui-même monté au créneau pour défendre sa politique cette semaine par voie de presse, un fait inhabituel pour lui.

La politique monétaire "nécessite parfois des mesures exceptionnelles", notamment "quand les marchés sont fragmentés ou influencés par des craintes irrationnelles", a-t-il ainsi plaidé dans l'hebdomadaire allemand Die Zeit.

Mais pour apaiser l'Allemagne, il a rappelé que la BCE gardait en tête son objectif prioritaire de stabilité des prix, qu'elle resterait indépendante dans ses choix et qu'elle agirait "toujours dans les limites de son mandat", ce qui semble exclure des rachats d'obligations illimités.

Il a cependant attisé les spéculations en annulant sa venue à la conférence des banquiers centraux de Jackson Hole aux Etats-Unis, invoquant un "programme de travail chargé".

Par ailleurs les investisseurs continuaient à vendre des dollars, un mouvement enclenché vendredi par les propos de Ben Bernanke le président de la Fed à Jackson Hole, station d'altitude du Wyoming (ouest des Etats-Unis) où l'institution organise depuis vingt ans son séminaire international de politique monétaire.

L'institution "fournira, si besoin, le concours financier supplémentaire requis afin de promouvoir une reprise économique plus forte et une amélioration durable du marché du travail dans un environnement de prix stables", a ainsi déclaré le patron de la Banque centrale américaine.

"Nous ne devrions pas exclure" de prendre de nouvelles mesures exceptionnelles d'assouplissement monétaire, a-t-il dit.

Les mesures de la Fed pour aider la première économie mondiale se traduisent habituellement par des injections de liquidités qui ont pour effet de diluer la valeur du billet vert, diminuant ainsi son intérêt pour les investisseurs spéculatifs.

Vers 06H00 GMT, la livre britannique était stable face à l'euro, à 0,7923 pence pour un euro ainsi que face au billet vert - légèrement -, à 1,5871 dollar.

La devise helvétique était stable face à l'euro, à 1,2009 franc suisse pour un euro, et s'effritait face au billet vert, à 0,9550 franc suisse pour un dollar.

L'euro repasse au-dessus des 100 yens, dopé par le plan de la BCE :


L'euro est repassé au-dessus de la barre symbolique des 100 yens vendredi, dopé par le plan de la Banque centrale européenne (BCE) de rachat illimité de la dette des pays fragiles de la zone euro.

L'euro cotait 100,14 yens à 07H45 GMT. Il ne cotait que 99,03 yens jeudi à 09H15 GMT, avant les annonces exceptionnelles de l'institut basé à Francfort destinées à ramener la confiance des investisseurs dans la monnaie unique.

C'est la première fois depuis deux mois que l'euro remonte au-delà des 100 yens. Il avait chuté à son plus bas niveau vis-à-vis de la devise japonaise en près de douze ans le 24 juillet, tombant à 94,08 yens, au moment où les investisseurs s'inquiétaient de l'aggravation de la crise d'endettement européenne.

Depuis, l'inquiétude des marchés s'est quelque peu apaisée, à la faveur de la promesse formulée en août par le président de la BCE, Mario Draghi, de faire le nécessaire pour sauver l'euro.

L'euro est peu à peu remonté et a accéléré son appréciation après les annonces faites jeudi par la BCE, qui ont matérialisé les engagements de son président.

L'institut d'émission a notamment dévoilé un programme de rachats d'obligations publiques à volume illimité, portant sur des titres du trésor d'Etats de la zone euro à maturité de court et moyen termes, notamment de 1 à 3 ans.

Ces achats, effectués sur le marché secondaire (c'est-à-dire sur des titres déjà émis), concerneront uniquement les obligations des Etats qui ont sollicité l'aide des fonds européens et qui se conforment à leurs exigences en matière d'assainissement des finances publiques.

Très attendu par le marché, ce plan a pour objectif de calmer les craintes des investisseurs concernant une éventuelle implosion de la zone euro. Il a, en tous cas dans l'immédiat, au moins partiellement rempli son objectif, les opérateurs se montrant plus confiants.

L'euro reste toutefois nettement affaibli vis-à-vis du yen par rapport aux années précédant la crise de la dette.

La monnaie unique flirtait encore avec la barre des 170 yens il y a cinq ans.

L'euro continue à progresser, au plus haut depuis début mai, grâce à la Fed :


L'euro continuait à progresser lundi, évoluant toujours à son plus haut niveau face au dollar depuis début mai, encore porté par les spectaculaires mesures de relance économiques décidées jeudi par la Réserve fédérale américaine (Fed).

Vers 06H00 GMT (08H00 à Paris), l'euro valait 1,3131 dollar contre 1,3127 dollar vendredi vers 21H00 GMT. La devise européenne, qui avait franchi jeudi le seuil symbolique de 1,30 dollar, était montée vendredi après-midi jusqu'à 1,3169 dollar, un sommet depuis le 4 mai, avant de redescendre.

L'euro cédait en revanche un peu de terrain face à la monnaie nippone à 102,85 yens, contre 102,90 yens vendredi soir après avoir atteint en cours de journée 103,02 yens - un plus haut depuis la mi-mai.

Le dollar faiblissait également face à la devise japonaise à 78,32 yens contre 78,37 yens vendredi.

"Le dollar a lourdement chuté, touchant un plus bas de quatre mois face à l'euro après l'annonce de la Fed de son troisième programme de rachat de titres", a commenté la société financière Phillip Futures dans une note d'analyse.

Décrivant un environnement économique maussade et un taux de chômage toujours élevé, la banque centrale américaine a annoncé jeudi une nouvelle vague de reprise de titres adossés à des créances immobilières émis par les organismes de refinancement hypothécaire parapublics.

Elle s'est engagée sur des rachats de 40 milliards de dollars par mois, qu'elle poursuivra aussi longtemps que nécessaire jusqu'à ce que la situation du marché du travail s'améliore "nettement". Elle a décidé en outre de maintenir ses taux directeurs quasi nuls jusqu'à au moins la mi-2015.

Ces mesures ont un effet quasi immédiat sur le marché des changes car ces injections de liquidités dans l'économie américaine contribuent à "créer de la monnaie" et donc à diluer la valeur du dollar tandis que des taux d'intérêt bas le rendent moins attractif face aux autres grandes devises, rappellent les analystes.

Ces pressions sur le dollar interviennent alors que l'euro s'est de son côté nettement renforcé dans la foulée de l'annonce par la Banque centrale européenne (BCE), au début du mois, d'un programme de rachat de dettes souveraines pour soutenir les Etats en difficulté, suivi la semaine dernière par le feu vert de la Cour constitutionnelle allemande aux mécanismes de secours dans la zone euro.

Vers 06H00 GMT, la livre britannique était stable face à l'euro à 80,93 pence, après être descendue vendredi jusqu'à 81,14 pence, un plus bas depuis trois mois. Elle était en hausse face au billet vert à 1,6225 dollar, après être grimpée vendredi jusqu'à 1,6256 dollar, un sommet depuis fin avril.

La devise helvétique se reprenait face à l'euro à 1,2155 franc suisse pour un euro, après être descendue vendredi à 1,2178 franc -- son plus bas niveau depuis janvier. Elle progressait aussi face au billet vert à 0,9256 franc pour un dollar, après avoir touché 0,9239 franc - un sommet depuis le 9 mai.

L'euro se reprend face au dollar mais les craintes sur la crise persistent :


L'euro se reprenait quelque peu jeudi face au dollar, alors que l'Espagne, sous pression des marchés, doit dévoiler dans la journée son budget 2013 au lendemain de manifestations anti-austérité.

Vers 06H00 GMT (08H00 à Paris), l'euro valait 1,2896 dollar contre 1,2870 dollar mercredi vers 21H00 GMT.

L'euro remontait aussi face à la monnaie nippone à 100,25 yens contre 100,04 yens la veille.

Le dollar était stable par rapport à la devise japonaise, à 77,74 yens contre 77,70 yens mercredi soir.

Dans l'ensemble, la tendance chez les investisseurs est au moins de risque possible, après la remontée des taux d'emprunt de pays fragiles de la zone euro comme l'Espagne, a expliqué Osamu Takashima, stratégiste chez Citibank au Japon.

Alors qu'elle s'était installée au-dessus du seuil symbolique des 1,30 dollar pour un euro, la monnaie unique européenne fait du yo-yo depuis quelques jours, partagée entre des anticipations d'une demande d'aide globale de l'Espagne et des inquiétudes sur la persistance de la crise des finances publiques alimentées par les difficultés de la Grèce à boucler un nouveau train d'économies.

Mais l'indécision des investisseurs concernant l'euro est encore loin de la défiance, les marchés pariant sur le fait que l'Espagne, mal en point, allait se tourner vers l'Europe.

L'Espagne, qui est restée en récession au troisième trimestre, doit dévoiler jeudi son budget 2013.

Les conditions draconiennes imposées par Bruxelles, avec l'addition de 150 milliards d'euros d'économies prévues entre 2012 et 2014 pour réduire le déficit public à moins de 3% alors que le pays ploie sous un chômage de 24,63%, font monter le mécontentement social.

Les taux d'emprunt à échéance 10 ans du pays sont repassés au-dessus des 6% sur le marché obligataire, un niveau jugé insoutenable, creusant encore un peu plus sa dette.

Traditionnellement, quand les marchés exigent des taux d'intérêt élevés pour prêter de l'argent à un pays, c'est le signe qu'ils doutent de sa santé financière et de sa capacité à honorer ses échéances.

En Grèce, le gouvernement, qui a bouclé un nouveau train d'économies conditionnant le maintien du pays sous assistance internationale, doit soumettre sa copie à la troïka de ses créanciers (UE-BCE et FMI).

La grogne populaire contre les cures d'austérité imposées aux pays fragiles de la zone euro en échange d'un sauvetage financier a gagné les rues d'Espagne et de Grèce mercredi.

Plusieurs milliers de manifestants du mouvement des indignés se sont une nouvelle fois rassemblés mercredi soir à Madrid, tandis que près de 100.000 personnes --50.000 selon la police-- ont manifesté à Athènes et Salonique dans le cadre d'une journée de grève générale visant à protester contre la rigueur.

Vers 06H00 GMT, la livre britannique était stable face à l'euro à 79,63 pence pour un euro, mais progressait face au billet vert à 1,6194 dollar.

La devise helvétique était stable face à l'euro à 1,2095 franc suisse pour un euro, et montait face au billet vert à 0,9378 franc suisse pour un dollar.

L'euro s'apprécie encore face au dollar au lendemain du budget de l'Espagne :


L'euro continuait de s'apprécier vendredi face au dollar au lendemain de la présentation par l'Espagne d'un budget 2013 mêlant réductions des dépenses et réformes structurelles pour assainir les comptes publics et essayer de relancer la croissance.

Vers 06H00 GMT (08H00 à Paris), l'euro valait 1,2930 dollar contre 1,2911 dollar jeudi vers 21H00 GMT.

L'euro était quasi stable face à la monnaie nippone à 100,15 yens contre 100,19 yens la veille, après la publication du chiffre de la production industrielle au Japon, qui a reculé en août pour le septième mois d'affilée.

Le dollar baissait, lui, par rapport à la devise japonaise à 77,45 yens contre 77,60 yens jeudi soir.

Le gouvernement espagnol a présenté jeudi son budget 2013, avec la réduction des dépenses qui y représente 58% et la création de nouvelles recettes, 42%.

Les réformes proposées par Madrid, dont la création d'une "autorité budgétaire indépendante", suggèrent en outre, selon les cambistes, que la quatrième économie de la zone euro pourrait finalement se résoudre à appeler l'Europe au secours après de nombreuses semaines d'atermoiement.

Mais les interrogations demeurent sur le bras de fer engagé par la Catalogne, ancien moteur économique du pays, avec l'Etat central.

Après une manifestation monstre le 11 septembre en faveur de l'indépendance, le gouvernement régional de Catalogne a annoncé des élections régionales anticipées pour le 25 novembre prochain.

"Ce n'est pas clair si la Catalogne ira jusqu'à réclamer son indépendance, mais une (éventuelle) autonomie aura un impact négatif sur l'économie espagnole et ses finances", et pourrait peser sur l'euro, estime Masafumi Yamamoto, stratégiste chez Barclays Capital.

La Catalogne, peuplée de 7,5 millions d'habitants, est désormais la région la plus endettée du pays, avec une ardoise de presque 44 milliards d'euros, soit 22% de son PIB. Dénonçant la répartition des recettes fiscales entre les régions, elle demande une plus grande autonomie budgétaire, ce qui lui permettrait de recouvrer l'impôt.

Vendredi, les investisseurs digéraient aussi le recul de 1,3% de la production industrielle au Japon, qui pourrait peser sur le yen, selon les cambistes.

Cet indicateur montre, redoutent les investisseurs, que l'activité manufacturière japonaise est affectée par le ralentissement de la croissance planétaire entraîné par la crise de la dette en zone euro.

Vers 06H00 GMT, la livre britannique était stable face à l'euro à 79,51 pence pour un euro, mais progressait face au billet vert à 1,6260 dollar.

La devise helvétique était quasi stable face à l'euro à 1,2098 franc suisse pour un euro, et progressait face au billet vert à 0,9356 franc suisse pour un dollar.

Devises : l'euro tient les 1,29 dollar avant la BCE.


Face au billet vert américain, la monnaie unique européenne se maintenant au-dessus de la barre symbolique des 1,29 dollar en fin de matinée avec la réunion du conseil des gouverneurs de la BCE. Vers 13 heures 20, l'euro, l'euro gagne ainsi 0,27% à 1,2945 dollar.

L'euro gagne aussi du terrain contre le yen ( +0,41% à 101,7), quand la stabilité est de mise contre le livre (+ 0,08% à 0,8035) comme le franc suisse (+ 0,05% à 1,2119).

Notons qu'à la différence des séances précédentes, le point bas se situe lui aussi au-dessus des 1,29 dollar aujourd'hui. Du moins pour l'instant.

“Avant la conférence de presse de M. Draghi, les cambistes restent prudents”, commente Aurel BGC. En effet, après la Banque d'Angleterre, la BCE donnera la traditionnelle conférence de presse suivant la réunion du conseil des gouverneurs, son comité de politique monétaire. Mario Draghi doit prendre la parole depuis la Slovénie.

Rien ne devrait changer du côté des taux d'intérêt, outil le plus classique de la politique monétaire que la BCE a de toute façon déjà abaissé, à 0,75%, au plus bas niveau depuis la création de l'établissement.

D'ailleurs, selon les cambistes de RTFX, 'la BCE devrait laisser ses taux inchangés aujourd'hui étant donné qu'elle attend davantage de détails sur la santé de l'économie du bloc euro, mais aussi pour permettre à Madrid de gagner du temps avant de demander un plan de sauvetage qui déclenchera son nouveau programme d'achat d'actifs'.

En revanche, les regards seront sans doute davantage tournés vers l'éventuel les éléments de discours portant sur la politique “non conventionnelle” que Mario Draghi a annoncé le mois dernier. La banque entend effectivement agir sur les marchés obligataires en achetant des “souverains” de maturité courtes (moins de trois ans). Mais pas n'importe lesquels et pas dans n'importe quelles conditions : avant tout, il faudra que le pays émettant les titres en question ne formule une demande d'aide auprès du Mécanisme européen de stabilité (MES), ce qui supposera de prendre des engagements sur ses finances publiques.

Or aucun Etat n'a encore fait de demande à ce jour, tant l'acte est politique difficile. Il semble cependant probable que l'Espagne soit le premier pays à s'y plier. Toute la question est de savoir quand.

“Les marchés européens devraient rester sans réelle orientation tant qu'il n'y aura pas plus de certitudes sur le dossier espagnol ou encore sur l'emploi américain”, ajoutent les spécialistes de Saxo Banque.

Selon bureau d'études bureau d'études NFinance, d'autres raisons plaident pour un certain immobilisme sur les marchés : “'les Etats-Unis attendent l'éclaircie promise par la Fed, Hong Kong et Shanghaï demeurent clos cette semaine et l'Europe suit de près l'Espagne”.

Tout à l'heure, on attend du côté américain les inscriptions hebdomadaires au chômage vers 365.000, après 359.000 la semaine précédente. Les investisseurs guetteront aussi les commandes industrielles d'août, prévues selon le consensus en baisse d'environ 2,5% (après + 2,8%), puis ce soir vers 20 heures la publication des 'minutes' du dernier comité de politique monétaire de la Fed, le FOMC.

L'euro baisse face au dollar après l'emploi américain :


L'euro reculait face au dollar lundi, la monnaie américaine profitant de la baisse inattendue du taux de chômage en septembre aux Etats-Unis annoncée en fin de semaine dernière.

Vers 06H00 GMT (08H00 à Paris), l'euro valait 1,2985 dollar contre 1,3031 dollar vendredi vers 21H00 GMT.

La monnaie unique européenne baissait également face à la devise nippone, à 102,04 yens contre 102,48 yens vendredi.

Le dollar perdait du terrain face à la monnaie japonaise, à 78,58 yens contre 78,64 yens vendredi.

A moins d'un mois de l'élection présidentielle américaine, Washington a annoncé vendredi que le taux de chômage des Etats-Unis est tombé à 7,8% en septembre, son niveau le plus faible depuis l'accession au pouvoir du président Barack Obama en janvier 2009.

Les créations nettes d'emploi se sont avérées globalement conformes aux attentes des analystes, mais ceux-ci ont été surpris par la baisse du taux de chômage qu'ils attendaient stable à 8,1%.

Ces chiffres ont encouragé les investisseurs à acheter des dollars et à se détourner de l'euro, qui est affecté par le refus pour l'instant de l'Espagne à appeler l'Europe à l'aide, a résumé Jason Hughes, cambiste chez IG Markets à Singapour.

"Les chiffres de l'emploi publiés (aux Etats-Unis) vendredi ont répondu aux attentes et l'attention s'est de nouveau tournée vers l'Europe et vers ce qui pourrait se passer en Espagne", a ajouté M.Hughes.

"Il semble que l'Espagne va maintenir une attitude attentiste, n'ayant pas de pression suffisante sur le marché secondaire de la dette pour l'obliger à agir rapidement", a-t-il ajouté.

"Nous allons donc sans doute voir le dollar continue à se renforcer cette semaine, du fait de cette incertitude", a encore dit M. Hughes.

Vers 06H00 GMT, la livre britannique progressait face à l'euro, à 80,62 pence pour un euro, mais reculait face au billet vert, à 1,6107 dollar.

La devise helvétique était stable face à l'euro, à 1,2109 franc suisse pour un euro, mais baissait face au billet vert, à 0,9325 franc suisse pour un dollar.

L'euro progresse face au dollar, regain d'espoir d'aide pour l'Espagne :


L'euro gagnait du terrain face au dollar vendredi, porté par les attentes des cambistes de voir l'Espagne enfin se décider à demander un plan de sauvetage financier global, renforcées par l'abaissement mercredi de la note souveraine du pays par l'agence Standard & Poor's.

Vers 09H00 GMT (11H00 à Paris), l'euro valait 1,2972 dollar, contre 1,2926 dollar jeudi vers 21H00 GMT.

La monnaie unique européenne montait également face à la devise nippone, à 101,79 yens contre 101,25 yens jeudi soir.

Le dollar aussi progressait face à la monnaie japonaise, à 78,47 yens contre 78,33 yens jeudi soir.

"Contrairement à ce qu'on observe habituellement après un abaissement de note, c'est-à-dire peu de réaction ou une réaction négative, les Bourses et l'euro ont rebondi", suite à l'annonce de S&P, observait Craig Erlam, analyste chez Alpari UK.

L'agence d'évaluation financière Standard & Poor's a abaissé mercredi la note de solvabilité de l'Espagne de "BBB+" à "BBB-", à un cran de la catégorie des investissements spéculatifs.

"Cette réaction illustre de toute évidence le fait que les marchés souhaitent que l'Espagne demande un plan de sauvetage et que la zone euro puisse ainsi passer à autre chose", expliquait l'analyste.

Pour les experts de Commerzbank, un plan d'aide pour l'Espagne serait bien accueilli pour les marchés car il démontrerait que "les responsables politiques européen sont capables de se mettre d'accord sur les conditions (d'un tel) programme", un signe positif sur l'avenir de la zone euro.

Mais pour l'instant, le gouvernement espagnol se refuse à cette éventualité, se contentant du plan d'aide au secteur bancaire du pays accordé cet été.

Depuis Tokyo, où se tiennent les assemblées générales du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale, le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, a estimé vendredi qu'il n'y avait pas "d'alternative" à la réduction de la dette des Etats de la zone euro.

Jeudi, la directrice générale du FMI Christine Lagarde s'était prononcée en faveur d'un délai supplémentaire de deux ans pour que la Grèce atteigne les objectifs de diminution des déficits publics fixés par ses bailleurs de fonds. Vendredi, elle a toutefois récusé tout changement de philosophie sur les programmes d'austérité en cours en Europe.

Pour David Land, analyste chez CMC Markets, le couple euro-dollar reste tout de même cantonné dans une fourchette étroite et ne devrait pas parvenir à en sortir tant qu'aucun développement majeur --que se soit sur les perspectives de l'économie européenne comme américaine-- ne le motive.

Vers 09H00 GMT, la livre britannique reculait face à l'euro, à 80,77 pence pour un euro, mais progressait face au billet vert, à 1,6060 dollar.

La devise helvétique baissait face à l'euro, à 1,2095 franc suisse pour un euro, mais montait face au billet vert, à 0,9324 franc suisse pour un dollar.

L'once d'or valait 1.769,93 dollars contre 1.769 dollars jeudi soir.

L'euro monte face au dollar, regain d'optimisme avant le sommet européen :


L'euro gagnait du terrain face au dollar mardi, porté par un regain d'optimisme, notamment sur l'avenir de la Grèce au sein de la zone euro, avant le sommet des chefs d'Etat et de gouvernement des pays membres de l'Union européenne (UE) prévu jeudi et vendredi à Bruxelles.

Vers 09H00 GMT (11H00 à Paris), l'euro valait 1,3000 dollar, contre 1,2950 dollar lundi vers 21H00 GMT.

La monnaie unique européenne gagnait également du terrain face à la devise nippone, à 102,54 yens contre 101,89 yens lundi soir.

Le dollar progressait lui aussi face à la monnaie japonaise, à 78,88 yens, contre 78,66 yens vendredi, évoluant à des niveaux de force plus vus depuis un mois.

"Le sommet de l'UE de jeudi et vendredi reste le principal point (sur lequel se concentrent les cambistes) car ils s'attendent à ce que les responsables politiques discutent des coupes budgétaires d'austérité annoncées en Grèce et d'un éventuel plan de sauvetage pour l'Espagne", commentait James HUghes, analyste chez Alpari UK.

La chancelière allemande Angela Merkel a de nouveau déclaré lundi qu'elle souhaitait que la Grèce demeure dans l'euro et affirmé que les responsables des pays européens travaillaient pour éviter des développements incontrôlés au sein de la zone euro, ce qui a redonné espoir aux opérateurs qu'un dénouement de la situation en Grèce et en Espagne.

Le Premier ministre Antonis Samaras a assuré que les coupes dans les dépenses et hausses d'impôt requises par la troïka des créanciers -Fonds monétaire international (FMI), Union européenne (UE), et Banque centrale européenne (BCE)- seraient approuvées dans les jours à venir par le Parlement.

Si les créanciers de la Grèce estiment que le pays a satisfait leurs demandes, les dirigeants européens pourraient ainsi approuver lors du sommet européen une nouvelle ligne de crédit de 31,5 milliards d'euros, en suspens depuis juin.

Cependant, l'optimisme des cambistes demeurait contenu car le gouvernement espagnol reste toujours réticent à demander un plan de sauvetage financier global, en plus de l'aide accordée cet été aux banques du pays, et ce malgré les attentes très élevées des marchés.

L'Espagne est tout de même parvenue à emprunter 4,8 milliards d'euros sur les marchés mardi, soit un peu plus que les 4,5 milliards d'euros prévus, lors d'une émission obligataire qui a vu les taux à 12 et 18 mois du pays légèrement baisser.

Les cambistes digéraient par ailleurs l'amélioration meilleure que prévu de l'indice Zew du moral des investisseurs allemands en octobre.

Vers 09H00 GMT, la livre britannique baissait face à l'euro, à 80,77 pence pour un euro, mais montait face au billet vert, à 1,6094 dollar.

La devise helvétique reculait légèrement face à l'euro, à 1,2091 franc suisse pour un euro, mais progressait face au billet vert, à 0,9300 franc suisse pour un dollar.

L'once d'or valait 1.740,88 dollars contre 1.736 dollars lundi soir.

L'euro cède un peu de terrain affaibli par l'Espagne et la Grèce :


L'euro reculait un peu lundi, à nouveau affaibli par des inquiétudes concernant l'Espagne et la Grèce face à un dollar consolidé par une croissance meilleure que prévu aux Etats-Unis au troisième trimestre sur fond d'attente en Asie d'un assouplissement monétaire de la Banque du Japon.

Vers 07H00 GMT (08H00 à Paris), l'euro valait 1,2925 dollar contre 1,2935 dollar vendredi vers 21H00 GMT.

La monnaie unique européenne était quasiment stable face à la devise nippone à 103,02 yens contre 103,00 yens vendredi soir.

Le dollar remontait légèrement face à la monnaie japonaise à 79,70 yens contre 79,62 yens vendredi soir.

"Les fondamentaux économiques continuent à soutenir une progression supplémentaire du dollar", a commenté un cambiste d'une grande banque à Tokyo interrogé par Dow Jones Newswires.

Le département américain du Commerce a indiqué vendredi que le produit intérieur brut du pays avait progressé de 2% en rythme annualisé de juillet à septembre par rapport au deuxième trimestre, où il avait crû de 1,3%.

Même si ce taux reste insuffisant pour permettre au chômage de baisser véritablement aux Etats-Unis, il constitue "une preuve supplémentaire" que "l'économie progresse dans la bonne direction", a souligné la Maison Blanche, à dix jours de l'élection présidentielle.

L'euro en revanche souffrait de certaines informations peu engageantes en provance de la zone euro, avec notamment l'annonce vendredi en Espagne d'un taux de chômage dépassant les 25% de la population active en septembre, un record historique qui assombrit encore les perspectives d'une sortie de la récession.

En outre, la Grèce est à nouveau en première ligne avec l'approche de l'échéance du 16 novembre, date à laquelle les caisses de l'Etat seront vides s'il ne reçoit pas d'argent frais.

Des hauts fonctionnaires de la zone euro doivent se rencontrer ce lundi, avant une conférence téléphonique des ministres des Finances mercredi pour faire un point sur le dossier grec et savoir si Athènes a réuni les conditions pour recevoir une tranche de 30 milliards d'euros. Ils doivent aussi examiner la demande des autorités grecques d'un délai de deux ans pour mener à bien son ajustement budgétaire.

Selon Dai Sato, de Mizuho Corporate Bank, l'euro pourrait descendre jusqu'à 1,28 dollar si les places financières venaient à baisser, entant donné sa vulnérabilité aux événements liés à la zone euro et son peu de réactivé à des facteurs positifs émanant d'autres zone géographiques.

En Asie, les investisseurs s'attendaient par ailleurs à ce que la Banque du Japon, qui se réunit mardi, décide d'un nouvel assouplissement monétaire afin de relancer l'économie nippone et de contrer la déflation qui mine le pays.

Vers 07H00 GMT, la livre britannique était stable face à la monnaie unique à 80,34 pence pour un euro, et reculait face au billet vert à 1,6087 dollar.

La devise helvétique était quasi stable face à l'euro à 1,2094 franc suisse pour un euro, et baissait face au dollar à 0,9356 franc suisse pour un dollar.

L'euro baisse face au dollar, plombé par les incertitudes sur la Grèce :


L'euro perdait du terrain face au dollar mardi, plombé par le fait que les ministres des Finances de la zone euro ont opté la veille pour repousser au 20 novembre toute décision concernant la reprise du versement des crédits à la Grèce gelé depuis le mois de juin.

Vers 10H00 GMT (11H00 à Paris), l'euro valait 1,2662 dollar, un nouveau plus bas depuis le 7 septembre, contre 1,2709 dollar lundi vers 22H00 GMT.

L'euro reculait aussi face à la devise nippone, 100,56 yens contre 101,02 yens lundi soir. Mardi vers 08H25 GMT, l'euro est tombé à 100,33 yens, son niveau le plus faible depuis un mois

Le dollar baissait également face à la monnaie japonaise, à 79,29 yens contre 79,49 yens la veille.

"L'absence de décision lundi "n'est pas une surprise, car personne ne s'attendait (vraiment) à ce qu'une décision soir prise (lundi) étant donnée l'incapacité chronique (des responsables européens) à agir de façon décisive", commentait James Hughes, analyste chez Alpari UK.

Au terme d'une réunion de l'Eurogroupe lundi soir, les ministres des Finances des pays membres de la zone euro se sont donnés huit jours supplémentaires pour s'accorder sur le dossier grec et débloquer une tranche d'aide de plus de 30 milliards d'euros.

"Nous sommes tout près (d'un accord) et je ferai tout pour qu'une décision en bonne et due forme soit prise le 20 novembre", a déclaré le chef de file de l'Eurogroupe, Jean-Claude Juncker, au terme de la réunion.

Athènes a fait "des efforts budgétaires gigantesques, on ne peut pas rester indifférents à cela", a reconnu le ministre français des Finances, Pierre Moscovici. La directrice du Fonds monétaire international (FMI) Christine Lagarde a estimé de son côté qu'il restait "encore à évaluer quelques engagements de la Grèce".

Athènes a récemment multiplié les efforts pour recevoir à nouveau de l'aide de ses créanciers --Union européenne (UE), Banque centrale européenne (BCE) et FMI-- en adoptant un programme d'ajustement budgétaire musclé comprenant des économies de 18 milliards d'ici 2016 et un budget 2013 imposant 9 milliards d'euros d'économies.

La conséquence immédiate de cette absence de décision est que "la Grèce (doit) retourner sur les marchés mardi afin de d'essayer de lever des fonds (...) pour refinancer des obligations qui arrivent à maturité vendredi, permettant ainsi de garder (le pays) à flot un peu plus longtemps", notait M. Hughes.

M. Juncker a assuré lundi qu'il n'y aurait "pas de problème le 16 novembre", date à laquelle la Grèce doit rembourser pour 3,4 milliards d'euros d'obligations à très court terme.

Mais "une décision doit être prise d'urgence car la Grèce ne parviendra pas à lever des fonds de la sorte pendant bien longtemps", laissant toujours planer le risque de défaut de paiement du pays, prévenait M. Hughes.

Ainsi, "le manque de clarté (sur la situation grecque) devrait continuer à assombrir les perspectives de l'euro face au dollar", en attendant le 20 novembre, anticipait Valentin Marinov, analyste chez CitiFX.

Vers 10H00 GMT, la livre britannique montait face à l'euro, à 79,79 pence pour un euro, comme face au billet vert, à 1,5894 dollar, après être tombée vers 04H45 GMT à 1,5858 dollar, au plus bas depuis le 5 septembre.

La devise helvétique montait face à l'euro, à 1,2045 franc suisse pour un euro --son niveau le plus élevé depuis deux mois-- mais baissait face au dollar, à 0,9495 franc suisse pour un dollar, tombant même vers 08H45 GMT à 0,9511 franc, son plus bas niveau depuis le 7 septembre.

L'once d'or valait 1.726,63 dollars contre 1.735,25 dollars lundi soir.