Taux : en recul avec les craintes sur les pays périphériques.
Les obligations des Etats-Unis et des grands pays européens profitent d'un afflux d'investisseurs inquiétés par la situation en Grèce. Ainsi, le taux à 10 ans du T-Note perd quatre points de base à 2,93%, celui du Bund allemand en perd autant à 3,20% et l'indice TEC 10 de l'OAT française en cède deux à 3,39%.
Après les affrontements violents de la veille dans les rues d'Athènes, le premier ministre Papandreou a indiqué son intention de remanier son gouvernement et de demander un vote de confiance au parlement, dans le but de faire adopter de nouvelles mesures de rigueur et obtenir rapidement une nouvelle aide de l'Europe et du FMI.
En cas d'échec, une crise politique risque fort de déboucher sur un défaut avec les conséquences que l'on peut imaginer en terme de risque systémique sur les marchés financiers.
La Grèce n'est d'ailleurs pas le seul pays périphérique de la zone euro à préoccuper les investisseurs, puisque des rumeurs évoquent également une possible restructuration de la dette de Irlande, d'après un trader.
Dans ce contexte, les principaux marchés obligataires ne souffrent guère d'indicateurs plutôt rassurants quant à la santé de l'économie américaine: les inscriptions hebdomadaires au chômage ont diminué à 414.000 alors que les économistes les attendaient en légère hausse à 430.000.
La construction immobilière a aussi donné des signes d'embellie aux Etats-Unis, avec des hausses de 3,5% des mises en chantier et de 8,7% des permis de construire en mai, pour atteindre des niveaux supérieurs aux consensus.
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