Bonjour,
malgre avoir reserver cette action, j'espere que tu n'as toujours pas vendu. Sur le long terme, cela devrait payer.
D'apres mes souvenirs (lu dans les echos), une comission independante est chargee d'evaluer le prix d'introduction des societes publiques francaises et fournie a Bercy une fourchette. Cette comission est souveraine et sa fourchette ne peut etre depasser.
La fourchette donnee par cette comission etait de 33 a 37euros de memoire.
Bercy s'est donc alignee sur 33 avec 1euros de moins pour les particuliers.
Le probleme en ce moment est que les fonds la veulent a 28euros, et que les banques introductrices la fond rester autour de 32euros pour eviter la rebelion de leurs clients qui pensait faire des profits immediat avant noel...
A mon avis, les fonds auront le dessus. Puis elle remontera. Wait and see.
Quelques commentaires donnees ci-dessous.
EDF: une introduction critiquée
EDF a fait son entrée en Bourse lundi dernier. Son prix, dans le haut de la fourchette, a pour le moins surpris les investisseurs. Gérard Augustin-Normand, président de Richelieu Finance, Frédérick Chemouni, analyste chez Seven Equities et Marc Mortreux, gérant chez BLC Gestion, donnent leur point de vue sur cette opération.
Gérard Augustin-Normand, président de Richelieu Finance : "Tout le monde est perdant".
"Ce n’est pas une bonne introduction car le prix est trop élevé. Nous avons été très surpris de voir que le marché est allé chercher le haut de la fourchette. Au prix de 28 euros, nous aurions souscrit. A 32 euros, il s’agit d’un péché d’orgueil. Est-ce que le gouvernement craignait d’être taxé de brader le capital d’EDF, après l’introduction en bourse de GDF ? Quoiqu’il en soit, entre Bercy et EDF, il y a coupable. Cette introduction est très dommageable pour les futures opérations. Tous les analystes ont souligné que la valeur souffrait d’une prime par rapport à ses concurrents. Il aurait été plus judicieux de l’introduire avec une décote. De plus, il s’agit d’une ouverture de capital très partielle. L’entreprise reste publique, les contraintes d’investissement sont lourdes et il y a encore trop d’incertitudes sur EDF. Il y a beaucoup d’autres valeurs dans le secteur qui offrent une meilleure visibilité. Les hedge funds ont bon dos dans la baisse du titre. Cette opération est le signe d’une méconnaissance des moteurs du marché. Au final, tout le monde est perdant, l’entreprise, le gouvernement et les actionnaires".
Frédérick Chemouni, analyste chez Seven Equities : "Des fondamentaux solides".
"Malgré une introduction boursière sur Euronext à un prix très élevé : 20,8 fois les bénéfices nets (contre 15,8 pour le secteur), le géant de l’électricité a de très belles perspectives d’évolution devant lui. Le plus grand atout d'EDF par rapport à ses concurrents est la qualité de ses actifs de production, le titre disposerait également d’un effet de levier possible avec l’augmentation des prix de l'électricité au-delà de 2007 malgré l’ouverture du marché de l’électricité pour particuliers à la concurrence. Certains joueront également l'entrée éventuelle d'EDF au sein de l'indice CAC 40 vu sa capitalisation boursière estimée à 61 Milliards d’euros entrainant ainsi un flux acheteur sur le titre. L’ensemble de ces indicateurs nous orientent sur une stratégie offensive et nous recommandons l’achat du titre à long terme".
Marc Mortreux, gérant chez BLC Gestion : "Le cours d'EDF intègre déjà son objectif".
"Il est évident que le cours d'EDF intègre déjà son objectif. Notre fonds n'a pas souscrit à l'introduction. Néanmoins, vers le bas de fourchette, c'est-à-dire 28 euros, je pense que la valeur, qui en plus rentrera dans le CAC 40, peut présenter un intérêt. Pour les souscripteurs de la première heure, un prix de vente de 34 euros dans les 6 mois serait une bonne occasion de s'alléger. Il est clair que peu de personnes pensaient que l'introduction se ferait en haut de fourchette. Les prochaines privatisations risquent d'être plus compliquées."