USA: Bernanke prévoit une croissance modérée, reste prudent sur l'inflation
WASHINGTON - L'économie américaine devrait connaître une croissance modérée d'ici l'an prochain, de moins en moins freinée par l'immobilier, mais la grande inconnue reste l'inflation, a estimé mercredi le président de la Réserve fédérale (Fed) Ben Bernanke.
"Dans l'ensemble, l'économie semble devoir croître à un rythme modéré cette année et l'an prochain, avec un petit renforcement de la croissance au fur et à mesure que disparaîtra le frein de l'immobilier résidentiel", a-t-il estimé dans un discours devant le Sénat.
Mais "la principale inquiétude" de la Fed est "le risque que l'inflation ne diminue pas comme prévu", a souligné M. Bernanke, en rappelant le dernier communiqué du comité de politique monétaire (FOMC) de la Fed.
Le FOMC a indiqué lors de sa dernière réunion qu'il était "prêt à agir pour contrer ces risques inflationnistes si nécessaire", a ajouté le président de la banque centrale lors de son témoignage semi-annuel devant la Commission bancaire du Sénat.
Le principal taux directeur de la Réserve fédérale (Fed) est fixé à 5,25%.
"Comme nous l'avions anticipé dans notre rapport de juillet, l'économie américaine semble faire la transition entre l'expansion rapide connue pendant plusieurs années et un rythme de croissance plus soutenable", a ajouté M. Bernanke.
Il a toutefois souligné que des inconnues "importantes" entouraient les prévisions de croissance.
D'un côté "l'ampleur de la correction de l'immobilier résidentiel est difficile à prévoir et pourrait s'avérer plus importante que prévu" et de l'autre "la croissance pourrait être plus rapide si les dépenses de consommation continuent de progresser au rythme vif que nous avons connu au second trimestre 2006", a-t-il ajouté.
WASHINGTON - L'économie américaine devrait connaître une croissance modérée d'ici l'an prochain, de moins en moins freinée par l'immobilier, mais la grande inconnue reste l'inflation, a estimé mercredi le président de la Réserve fédérale (Fed) Ben Bernanke.
"Dans l'ensemble, l'économie semble devoir croître à un rythme modéré cette année et l'an prochain, avec un petit renforcement de la croissance au fur et à mesure que disparaîtra le frein de l'immobilier résidentiel", a-t-il estimé dans un discours devant le Sénat.
Mais "la principale inquiétude" de la Fed est "le risque que l'inflation ne diminue pas comme prévu", a souligné M. Bernanke, en rappelant le dernier communiqué du comité de politique monétaire (FOMC) de la Fed.
Le FOMC a indiqué lors de sa dernière réunion qu'il était "prêt à agir pour contrer ces risques inflationnistes si nécessaire", a ajouté le président de la banque centrale lors de son témoignage semi-annuel devant la Commission bancaire du Sénat.
Le principal taux directeur de la Réserve fédérale (Fed) est fixé à 5,25%.
"Comme nous l'avions anticipé dans notre rapport de juillet, l'économie américaine semble faire la transition entre l'expansion rapide connue pendant plusieurs années et un rythme de croissance plus soutenable", a ajouté M. Bernanke.
Il a toutefois souligné que des inconnues "importantes" entouraient les prévisions de croissance.
D'un côté "l'ampleur de la correction de l'immobilier résidentiel est difficile à prévoir et pourrait s'avérer plus importante que prévu" et de l'autre "la croissance pourrait être plus rapide si les dépenses de consommation continuent de progresser au rythme vif que nous avons connu au second trimestre 2006", a-t-il ajouté.