L'euro passe sous 1,41 dollar pour la 1ère fois depuis août

L'euro progresse face au dollar, dans un marché tout de même prudent :


L'euro gagnait un peu de terrain face au dollar lundi, dans un marché retrouvant un peu d'appétit pour les investissements jugés les plus risqués, comme la monnaie unique européenne, mais restant tout de même prudent au début du semaine attendue comme décisive pour la Grèce.

Vers 10H20 GMT (11H20 à Paris), l'euro valait 1,2779 dollar contre 1,2741 dollar vendredi vers 22H00 GMT.

La monnaie unique montait également face à la devise nippone, à 103,83 yens contre 103,60 yens vendredi soir. L'euro est même monté à 104,11 yens lundi en cours d'échanges asiatiques, son niveau le plus élevé depuis trois semaines et demi.

Le dollar baissait légèrement face à la monnaie japonaise, à 81,26 yens contre 81,31 yens vendredi, après être monté en cours d'échanges asiatiques lundi à 81,59 yens, son plus haut niveau depuis près de sept mois.

Les espoirs d'un accord aux Etats-Unis pour éviter le "mur budgétaire" donnaient un coup de pouce aux investissements à risque, ont fourni un soutien aux monnaies vues comme les plus risquées, comme l'euro.

Le président américain Barack Obama a reçu vendredi les chefs de file du Congrès pour discuter du "mur budgétaire", l'expression qui désigne la cure de rigueur forcée à laquelle les Etats-Unis seront soumis faute d'accord politique d'ici à la fin de l'année.

Tous "se sont mis d'accord pour faire tout leur possible afin de parvenir à une solution", a indiqué le porte-parole de la présidence américaine, évoquant un "processus constructif".

Les marchés ont été rassurés par la volonté affichée des deux camps de parvenir à un compromis.

Mais c'est surtout la Grèce, pour qui la semaine s'annonce cruciale, qui va de nouveau occuper le devant de la scène dans les jours à venir, commentait Michael Hewson, analyste chez CMC Markets.

En effet, "une nouvelle réunion de l'Eurogroupe va s'atteler mardi aux problèmes épineux de la santé budgétaire de la Grèce et du versement d'une tranche d'aide" financière bloquée depuis juin, poursuivait M. Hewson.

La Grèce en particulier attend ainsi le feu vert mardi à Bruxelles des ministres des Finances des pays membres de la zone euro pour le déblocage des tranches des prêts de l'Union européenne (UE) et du Fonds monétaire international (FMI). Le ministre des Finances grec Yannis Stournaras a dit espérer un calendrier de versement à l'issue des pourparlers.

La Grèce compte depuis juin sur une tranche de 31,2 milliards d'euros correspondant au deuxième trimestre 2012 et provenant du prêt promis au pays lors du sommet européen en mars.

Ce versement avait été bloqué par les créanciers de la Grèce, UE et FMI, qui voulaient s'assurer que le pays poursuivrait bien son programme d'ajustement budgétaire.

Mais comme le notait Markus Huber, analyste chez ETX Capital, "il reste à voir combien de temps l'optimisme actuel va durer (...) sachant qu'il ne sort que des paroles des Etats-Unis (et aucune action, ndlr) et que les divisions des pays européens sur la façon de lever les fonds nécessaires pour aider la Grèce restent profondes".

Le yen restait de son côté pénalisé par les incertitudes politiques au Japon, alors que doivent se tenir des élections générales anticipées le mois prochain, après l'annonce vendredi de la dissolution du Parlement nippon.

Vers 10H20 GMT, la livre britannique baissait face à l'euro, à 80,34 pence pour un euro, mais progressait face au billet vert, à 1,5905 dollar.

La devise helvétique reculait légèrement face à l'euro, à 1,2052 franc suisse pour un euro, mais progressait face au dollar, à 0,9431 franc suisse pour un dollar.

L'once d'or valait 1.722,47 dollars contre 1.713,50 dollars vendredi soir.

L'euro continue à progresser, atteint un plus haut de sept mois face au yen


L'euro continuait à monter vendredi face au dollar et s'envolait face au yen, atteignant son meilleur niveau en sept mois face à une monnaie nippone toujours affaiblie par les déclarations du chef de l'opposition japonaise donné favori aux législatives du 16 décembre prochain.

Vers 07H30 GMT (08H30 à Paris), l'euro valait 1,3021 dollar contre 1,2978 dollar jeudi vers 22H00 GMT.

La devise européenne grimpait face à la devise nippone à 107,38 yens contre 106,58 yens jeudi soir, un cours inédit depuis sept mois.

Le dollar progressait aussi face à la monnaie japonaise à 82,47 yens contre 82,10 yens jeudi soir.

La devise japonaise, qui est perçue comme une valeur refuge dans un conteste d'instabilité économique en Europe et de reprise difficile aux Etats-Unis, a perdu de son allant au cours de ces dernières semaines.

L'engagement pris par le principal leader de l'opposition au Japon, Shinzo Abe, de faire pression sur la Banque du Japon pour qu'elle adopte des mesures plus agressives d'assouplissement monétaire au cas où il serait élu comme Premier ministre le mois prochain, a sur le yen un effet dépréciateur.

M. Abe est largement donné vainqueur des prochaines élections législatives, au détriment de l'actuel Premier ministre Yoshihiko Noda, qui vient d'approuver vendredi un plan de 880 milliards de yens (10,7 milliards de dollars) destiné à stimuler l'économie.

Selon Daisuke Karakama, de chez Mizuho Corporate Bank, la baisse du yen vendredi pourrait avoir pour cause principale l'élargissement du déficit de la balance commerciale du Japon, alors que le bond de 1,8% de la production manufacturière japonaise en octobre n'a, semble-t-il, eu aucune influence sur le cours de la devise japonaise.

"Nous sommes à la fin du mois, et certains estiment que ce à quoi nous assistons aujourd'hui est l'effet du déficit de la balance commerciale", a commenté M. Karakama.

"D'ordinaire nous assistons à des ventes de dollars à la fin du mois, mais c'est le contraire qui est en train de se produire en ce moment, en raison d'un besoin de dollars pour financer les importations", a ajouté M. Karakama interrogé par Dow Jones Newswires.

Par ailleurs, concernant la question du "mur budgétaire" aux Etats-Unis, le représentant du Parti républicain à la Chambre des représentants, John Boehner, a déclaré jeudi après avoir rencontré le secrétaire au Trésor Timothy Geithner, qu'il n'y avait pas eu de "progrès substantiels".

Le "mur budgétaire" renvoie à une cure d'austérité forcée -- marquée par des hausses d'impôt et une baisse drastique des dépenses -- qui se profile dès janvier prochain faute d'ici là d'un accord entre le Congrès, partiellement aux mains des républicains, et M. Obama.

Pour beaucoup d'experts, le "mur budgétaire" menace la reprise déjà fragile de la première économie mondiale et risque même d'entraîner son retour en récession.

Vers 07H30 GMT, la livre britannique baissait face à l'euro à 81,08 pour un euro et totalement progressait face au billet vert à 1,6058 dollar.

La devise helvétique reculait face à l'euro à 1,2046 franc suisse pour un euro, et montait face au dollar à 0,9251 franc pour un dollar.

L'euro en baisse face au dollar, la Grèce de nouveau en première ligne


L'euro continuait à baisser face au face au dollar mercredi, la Grèce étant à nouveau en première ligne des inquiétudes du marché après avoir été placée mercredi soir en position de "défaillance partielle" par l'agence de notation Standard and Poor's.

Vers 07H00 GMT (08H00 à Paris), l'euro valait 1,3057 dollar contre 1,3064 dollar mercredi vers 22H00 GMT.

L'euro baissait également face à la devise nippone, à 107,65 yens contre 107,71 yens mardi soir.

Le dollar montait face à la monnaie japonaise, à 82,44 yens contre 82,42 yens la veille.

L'agence de notation financière Standard and Poor's (SP) a placé mercredi la Grèce en situation de "défaillance partielle" à l'heure où le pays est engagé dans un complexe programme de rachat de sa dette visant à débloquer l'aide de ses bailleurs de fonds.

Epicentre de la crise de la zone euro, la Grèce n'est désormais plus qu'à un cran du défaut de paiement total, selon SP, qui avait déjà placé le pays en défaut "partiel" en février avant de remonter sa note à "CCC" en mai.

La monnaie européenne avait profité depuis plusieurs jours d'un regain d'optimisme après un accord sur la dette d'Athènes et le lancement lundi par Athènes de l'opération de rachat d'une partie de sa dette.

L'opération, dont les premiers résultats devraient être connus le 13 décembre, consiste pour la Grèce à racheter une partie de sa dette à prix cassés auprès d'investisseurs privés, afin de ramener son endettement à 124% de son produit intérieur brut en 2020 contre près de 170% prévu cette année.

Mais, "cette proposition est lancée sous la contrainte" et "implique que les investisseurs recevront moins d'argent que ce qui leur était promis", juge Standard and Poor's, qui estime que cette opération constitue, "selon ses critères", un défaut de paiement partiel.

Le dollar restait de son côté affecté par les incertitudes sur le budget des Etats-Unis alors que se poursuivent les négociations entre démocrates et républicains pour éviter l'entrée en vigueur en janvier du "mur budgétaire", une cure d'austérité forcée et automatique qui risque de faire plonger l'économie américaine en récession.

Les cambistes subissaient également l'annonce du ralentissement plus fort que prévu des embauches dans le secteur privé aux Etats-Unis en novembre, un mauvais signal avant le rapport officiel sur l'emploi et le chômage, attendu vendredi.

Vers O7H00 GMT, la livre britannique montait face à l'euro, à 81,16 pence pour un euro, et était stable face au billet vert, à 1,6088 dollar.

La devise helvétique restait stable face à l'euro, à 1,2106 franc suisse pour un euro. La monnaie suisse baissait face au dollar, à 0,9272 franc pour un dollar.

L'euro recule face au dollar, fermeté du yen malgré la BoJ



L'euro reculait légèrement jeudi face au dollar sur un marché toujours très attentif aux discussions sur le budget américain à Washington, alors que le yen regagnait du terrain malgré l'annonce d'un nouvel assouplissement monétaire de la banque centrale du Japon (BoJ).

Vers 07H00 GMT (08H00 à Paris), l'euro baissait à 1,3219 dollar contre 1,3226 dollar mercredi vers 22H00 GMT. La monnaie unique européenne était montée mercredi en cours de journée jusqu'à 1,3308 dollar, son plus haut niveau depuis huit mois et demi.

L'euro reculait aussi face à la devise nippone, à 111,02 yens contre 111,59 yens mercredi soir.

Le dollar baissait également face à la monnaie japonaise, à 83,99 yens contre 84,39 yens la veille au soir.

Le yen se raffermissait en dépit de l'annonce de nouvelles mesures d'assouplissement de la politique monétaire de la BoJ, soulignaient les opérateurs en expliquant cette évolution par le fait que la devise nippone avait beaucoup reculé ces derniers jours et que ces mesures étaient largement anticipées.

Le comité de politique monétaire de la BoJ, réuni mercredi et jeudi, a voté à l'unanimité l'augmentation du montant de son programme d'achat d'actifs et le maintien de son taux directeur entre 0 et 0,1%.

Ces mesures étaient attendues après la pression du monde politique et des marchés pour ouvrir les vannes monétaires, au lendemain d'élections législatives qui ont donné une large victoire au Parti Libéral-Démocrate (PLD) de Shinzo Abe, futur Premier ministre de droite et chantre de l'usage de la planche à billets.

La progression du dollar face à l'euro s'explique pour sa part par l'absence d'avancées dans les négociations budgétaires aux Etats-Unis, qui profite au billet vert, traditionnelle valeur refuge en période d'incertitudes, ajoutaient les opérateurs.

Le président démocrate Barack Obama et le chef des républicains à la Chambre des représentants John Boehner avaient assoupli ces derniers jours leurs positions sur la taxation des ménages les plus aisés, accréditant l'hypothèse d'un compromis sur le budget avant la fin de l'année.

Mais les deux camps n'ont pas encore effacé complètement leurs différends et ont pris mercredi l'opinion publique à témoin.

"J'ai fait au moins la moitié du chemin pour satisfaire les inquiétudes des républicains", a ainsi plaidé le président.

Un peu plus tard, M. Boehner a tenté de prouver la mauvaise volonté de son interlocuteur en disant "espérer que le président montrera un peu de sérieux pour travailler avec nous sur une approche équilibrée".

Faute d'accord, les Etats-Unis devront faire face à une cure d'austérité brutale risquant de mettre à mal l'économie encore chancelante du pays et dans son sillage l'économie mondiale.

Ces craintes poussent les investisseurs à s'éloigner des actifs considérés comme risqués tels l'euro, notaient les analystes.

Vers 07H00 GMT, la livre britannique progressait face à l'euro, à 81,35 pence pour un euro contre 81,40 mercredi soir, comme face au billet vert, à 1,6250 dollar contre 1,6245.

La devise helvétique baissait face à l'euro, à 1,2083 franc suisse pour un euro contre 1,2078 précédemment, tout comme face au billet vert, à 0,9141 franc pour un dollar contre 0,9133.

L'euro en baisse face au dollar, désaccord entre républicains sur le budget


L'euro reculait vendredi face au dollar, après que les républicains au Congrès eurent échoué la veille à s'accorder sur un "plan de secours" pour éviter une cure d'austérité forcée aux Etats-Unis, laissant ouverte la crise du "mur budgétaire".

Vers 07H00 GMT (08H00 à Paris), l'euro valait 1,3205 dollar contre 1,3241 dollar jeudi vers 22H00 GMT.

L'euro dévissait aussi face à la devise nippone, à 110,99 yens contre 111,72 yens jeudi soir.

Le dollar reculait également face à la monnaie japonaise, à 84,05 yens contre 84,38 yens la veille.

Après des jours d'optimisme sur un probable compromis budgétaire entre démocrates et républicains, les investisseurs ont été refroidis par l'échec du chef de file des républicains au Congrès, John Boehner, à organiser un vote sur une proposition de loi qui prolongerait les cadeaux fiscaux hérités de George W. Bush pour les foyers, dont les revenus annuels dépassent le million de dollars.

Alors que la Maison Blanche avait qualifié par avance ce plan républicain d'"entreprise futile" et promis de le bloquer, M. Boehner a finalement dû renoncer faute d'accord au sein de son parti.

"Les gens se disent que maintenant ça va se décider au tout dernier moment", a dit à DowJones Newswires, Jesper Bargmann cambiste chez RBS Asia. "Mais à la fin de la journée, ils s'attendent à ce qu'un accord soit trouvé", a-t-il ajouté.

Des allègements d'impôts pour tous les contribuables doivent expirer début janvier si le Congrès et l'exécutif ne se mettent pas d'accord. Des économistes ont mis en garde contre l'entrée en vigueur des hausses d'impôts, qui, couplées à des coupes automatiques dans les dépenses, pourraient faire retomber le pays dans la récession et alarmer les marchés. Le billet vert était aussi soutenu par la révision à la hausse jeudi de la croissance américaine au troisième trimestre, à 3,1% en rythme annualisé, son niveau le plus fort depuis le début de l'année, selon les cambistes.

Les investisseurs continuaient par ailleurs de digérer le nouvel assouplissement monétaire annoncé par la Banque du Japon (BoJ) sous pression du futur Premier ministre de droite et chantre de l'usage de la planche à billets, Shinzo Abe.

Nombre d'opérateurs estiment que la BoJ n'a pas encore pris de mesures audacieuses pour relancer l'économie et devrait bouger dans les prochains jours.

Vers 07H00 GMT, la livre britannique progressait face à l'euro à 81,26 pence pour un euro, mais reculait face au billet vert à 1,6249 dollar.

La devise helvétique était inchangée face à l'euro à 1,2072 franc suisse pour un euro, mais baissait face au billet vert à 0,9142 franc pour un dollar.

L'euro en hausse après l'accord évitant le mur budgétaire


L'euro progressait mercredi face au dollar, délaissé au profit de valeurs plus risquées après le vote par le Congrès américain d'un texte évitant de justesse le "mur budgétaire".

Vers 07H00 GMT (08H00 à Paris), l'euro valait 1,3271 dollar contre 1,3192 dollar lundi soir.

La devise européenne grimpait aussi face à la monnaie nippone, à 115,78 yens, contre 114,45 yens lundi soir.

Le dollar montait également face à la monnaie japonaise, à 87,24 yens contre 86,69 yens lundi soir.

Les valeurs dites risquées, comme l'euro, avaient les faveurs des investisseurs, rassurés après la conclusion in extremis aux Etats-Unis d'un accord budgétaire.

"La tendance générale est aux paris risqués", et les cambistes délaissent du coup le dollar, a souligné Jason Hughes, gestionnaire de portefeuille chez le courtier IG Markets à Singapore.

Après une session très agitée le jour du Nouvel an, le Congrès américain a adopté un projet de loi permettant d'éviter à la dernière minute le "mur budgétaire", cocktail de taxes et d'impôts qui menaçait de plonger la première économie mondiale en récession, selon les analystes.

L'accord entérine notamment une hausse de la pression fiscale, avec l'augmentation du taux d'imposition des foyers aux revenus supérieurs à 450.000 dollars par an, passant de 35% à 39,6%.

Mais de nombreuses questions restent en suspens, comme l'échéance des coupes dans les dépenses publiques, reportée de deux mois.

Vers 07H00 GMT, la livre britannique progressait face à l'euro, à 0,8131 pence pour un euro, et face au billet vert également, à 1,6322 dollar.

La devise helvétique baissait face à l'euro, à 1,2087 franc suisse pour un euro, et montait face au billet vert, à 0,9108 franc pour un dollar.

L'euro progresse un peu face au dollar, marché toujours prudent


L'euro progressait très légèrement face au dollar mercredi, dans un marché toujours prudent après des indicateurs mitigés en zone euro et à la veille de la réunion de politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE), alors que le yen reculait.

Vers 07H00 GMT (08H00 à Paris), l'euro valait 1,3085 dollar contre 1,3079 dollar mardi vers 22H00 GMT.

La devise européenne regagnait également du terrain face à la monnaie nippone, à 114,48 yens contre 113,75 yens la veille au soir.

Le dollar grimpait aussi face à la monnaie japonaise, à 87,49 yens contre 86,97 yens mardi soir.

Selon les opérateurs, le marché restait prudent après la publication mardi d'une série d'indicateurs économiques plutôt mitigés dans la zone euro.

Parmi ceux-ci figurent notamment une nouvelle hausse, à un niveau record en décembre, du taux de chômage, une stabilité des ventes de détail en novembre mais aussi une amélioration en décembre de l'indice de confiance des chefs d'entreprises et des consommateurs.

Dans ce contexte toujours incertain, les investisseurs attendaient les résultats jeudi de la réunion mensuelle de la Banque centrale européenne, ainsi que des émissions obligataires en Italie et en Espagne, deux poids lourds de la zone euro que les cambistes craignent de voir contraints à terme de demander un sauvetage financier.

Le début mardi de la saison des résultats d'entreprises aux Etats-Unis, qui donnera de nouvelles indications sur l'évolution de la première économie mondiale, incitait également à la prudence les opérateurs, notait les analystes.

La rechute du yen, qui avait regagné du terrain la veille, s'explique principalement par des facteurs techniques comme des rachats de dollars parmi les importateurs japonais, ajoutaient les analystes.

Le yen avait très nettement reculé ces dernières semaines à la suite de la large victoire de la droite aux élections législatives au Japon mi-décembre, qui pousse la banque centrale du pays à adopter une politique monétaire plus accommodante, susceptible de diluer la valeur de la devise nippone.

Vers 07H00 GMT, la livre britannique reculait face à l'euro, à 81,51 pence pour un euro, mais restait stable face au billet vert, à 1,6053 dollar.

La devise helvétique baissait face à l'euro, à 1,2092 franc suisse pour un euro, et demeurait inchangée face au billet vert, à 0,9241 franc pour un dollar.

L'euro monte face au dollar, toujours aidé par les commentaires de la BCE:


L'euro poursuivait sa hausse face au dollar vendredi, accentuant un rebond accentué la veille suite à des propos jugés rassurants du président de la Banque centrale européenne (BCE) Mario Draghi sur les perspectives économiques de la zone euro.

Vers 10H20 GMT (11H20 à Paris), l'euro valait 1,3274 dollar contre 1,3261 dollar jeudi vers 22H00 GMT. La monnaie unique européenne est montée vendredi vers 09H40 GMT à 1,3284 dollar, son plus haut niveau depuis le 2 janvier.

La devise européenne montait également face à la monnaie nippone à 117,99 yens - après avoir atteint en début d'échanges asiatiques 118,59 yens, son plus haut niveau depuis début mai 2011 - contre 117,53 yens la veille,

Le dollar aussi grimpait face à la monnaie japonaise à 88,89 yens - après être monté en début d'échanges asiatiques à 89,35 yens, un sommet depuis fin juin 2010 - contre 88,64 yens mardi soir.

"Jusqu'à jeudi, environ la moitié des analystes s'attendait à une baisse du taux directeur (de la BCE) dans les mois à venir, mais cette attente semble avoir été mise à l'épreuve" par les propos de M. Draghi, commentaient les analystes de Commerzbank.

En effet, pendant la conférence de presse suivant l'annonce d'un nouveau maintien du taux directeur de la BCE à 0,75%, son plus bas niveau historique auquel il est fixé depuis juillet, "M. Draghi a indiqué que la crise de la dette s'atténuait et que les indicateurs économiques se stabilisaient", relevaient les experts.

L'euro, qui était déjà en légère hausse après le succès d'émissions obligataires en Espagne et en Italie, a accru son rebond lorsque M. Draghi a déclaré que, contrairement à décembre où certains membres du conseil des gouverneurs de la BCE avaient argué en faveur d'une baisse, le statu quo avait été voté en janvier à l'unanimité.

De plus, rien dans les propos de M. Draghi ne semble indiquer que l'institution se dirige vers une baisse de ce taux dans un futur proche, rassurant les cambistes sur la situation et les perspectives économiques de l'Union monétaire et soutenant ainsi l'euro.

En effet, une baisse de taux causerait une dépréciation de l'euro car elle rendrait moins intéressants les investissements dans cette monnaie.

De son côté, le yen baissait nettement après le lancement vendredi par le Premier ministre conservateur japonais Shinzo Abe d'un plan de soutien économique massif visant à sortir le pays de l'ornière.

M. Abe, qui a fait son retour en décembre au poste de Premier ministre après des élections générales anticipées, cherche notamment à mettre fin à la cherté de la devise nippone qui pénalise les exportateurs japonais dont l'activité est le moteur de la croissance économique du Japon.

Le dispositif total de 20.000 milliards de yens (175 milliards d'euros), comprend 10.300 milliards de yens (90 milliards d'euros) de dépenses étatiques ainsi que les contributions financières des collectivités locales et entreprises privées.

Le plan de M. Abe devrait avoir pour effet de diluer quelque peu la valeur de la devise nippone, la rendant ainsi moins intéressante pour les investisseurs spéculatifs.

Vers 10H20 GMT, la livre britannique baissait face à l'euro à 82,41 pence pour un euro, son plus bas niveau depuis mi-avril, et reculait également face au billet vert à 1,6115 dollar.

La devise helvétique reculait face à l'euro à 1,2172 franc suisse pour un euro, après être tombée vers 09H20 GMT à son plus bas niveau depuis quatre mois (1,2179 franc). La monnaie suisse baissait aussi face au billet vert à 0,9169 franc pour un dollar.

L'once d'or valait 1.669,20 dollars contre 1.675 dollars jeudi soir.

L'euro franchit 1,35 dollar, plus haut depuis décembre 2011:


SINGAPOUR (Reuters) - L'euro a franchi mercredi le seuil de 1,35 dollar pour la première fois depuis décembre 2011 avant de rétrocéder une partie de ses gains, continuant de bénéficier de statistiques encourageantes publiées la veille en Allemagne.

La monnaie unique européenne a atteint 1,3508 sur la plateforme EBS.

Le seuil de 1,35 dollar était jusqu'à présent présenté par les analystes comme un niveau technique majeur au-delà duquel l'euro se trouverait en mesure d'accélérer sa progression.

Dans la foulée, l'euro a touché sur la plateforme EBS un plus haut de 21 mois contre le yen à 122,94 yens.

L'euro repasse sous le seuil de 1,34 dollar:



L'euro repassait sous le seuil de 1,34 dollar mardi, après son rebond de la veille, alors que l'Eurogroupe a renvoyé la question des taux de change de la monnaie unique à la réunion des ministres des Finances et banquiers centraux du G20 en fin de semaine à Moscou.

Vers 07H00 GMT (08H00 à Paris), l'euro valait 1,3389 dollar contre 1,3404 dollar lundi vers 22H00 GMT. Il était tombé lundi au cours des échanges asiatiques jusqu'à 1,3325 dollar, un plus bas depuis le 24 janvier, avant de se ressaisir.

L'euro reculait également face à la devise nippone à 125,92 yens contre 126,42 yens lundi soir.

Le dollar baissait aussi face à la monnaie japonaise à 94,05 yens contre 94,33 yens lundi soir.

La question de la parité de l'euro, soulevée par la France qui juge la monnaie unique trop forte, a été renvoyée au G20, instance qui "s'y prête plus" a indiqué lundi soir le nouveau chef de file des ministres des Finances de la zone euro, Jeroen Dijsselbloem.

"La principale conclusion a été que s'il y avait un endroit où cela devait être discuté, ce serait au G20" vendredi et samedi à Moscou, a-t-il dit, rappelant que le G7 et le G20 étaient traditionnellement les plateformes utilisées pour aborder les questions monétaires.

"Les taux de change ne doivent pas être manipulés", a souligné de son côté le ministre allemand Wolfgang Schäuble avant d'ajouter que selon lui, "il n'y a pas de problème de taux de change de l'euro" même s'il "peut y avoir des préoccupations concernant d'autres grandes devises".

Le récent assouplissement monétaire au Japon a ravivé, notamment en Europe et en particulier en Allemagne, les craintes d'une guerre des monnaies entre grandes puissances.

Les Etats-Unis ont pour leur part appelé lundi les pays du G20 à éviter les "dévaluations compétitives" de leur monnaie afin de limiter les sources de "conflit" et ne pas handicaper une économie mondiale encore "faible".

"L'assymétrie dans les politiques de taux de change crée des sources de conflit" et alimentent des pressions "protectionnistes", a déclaré Lael Brainard, la sous-secrétaire au Trésor chargée des questions internationales, qui se rendra à Moscou en fin de semaine.

Elle a notamment exhorté la Chine à faire davantage pour laisser le yuan flotter plus librement au gré de l'offre et de la demande et indiqué que les Etats-Unis "soutenaient les mesures du Japon visant à revigorer la croissance", notamment les divers assouplissements monétaires entrepris récemment et qui ont entraîné une dégringolade du yen.

Après un nouvel accès de faiblesse dans la foulée de cette déclaration, le yen remontait mardi alors que les autorités japonaises rejetaient encore toute idée de manipulation leur monnaie.

"Le nouveau gouvernement japonais met en oeuvre une politique monétaire et une politique économique de manière appropriée afin de sortir d'une longue période de déflation" négative pour la croissance du pays, a déclaré à la presse le ministre des Finances Taro Aso.

Pour Osamu Takashima, stratégiste chez Citibank Japan, la tendance baissière du yen va se poursuivre. Il s'attend à ce que la devise nippone teste prochainement "le seuil de 95 yens pour un dollar", a-t-il dit à Dow Jones Newswires.

Vers 07H00 GMT, la livre britannique montait face à l'euro à 85,50 pence pour un euro et était stable face au billet vert, à 1,5658 dollar.

La devise helvétique reculait face à l'euro à 1,2327 franc suisse pour un euro, et était stable face au billet vert à 0,9206 franc suisse pour un dollar.

L'euro regagne du terrain avant l'issue d'un scrutin incertain en Italie:


La monnaie unique remontait un peu lundi face au dollar dans un marché attentiste avant les résultats prévus en soirée des élections générales en Italie, troisième économie de la zone euro.

Le yen se repliait sur fond de rumeur de la nomination de Haruhiko Kuroda, partisan d'une politique monétaire plus souple, à la tête de la banque centarle du Japon (BoJ), tandis que la livre britannique chutait après que la Grande-Bretagne eut perdu son triple A auprès de l'agence de notation Moody's.

Vers 07H00 GMT (08H00 à Paris), l'euro valait 1,3216 dollar contre 1,3189 dollar vendredi vers 22H00 GMT.

L'euro progressait face à la devise nippone à 124,55 yens contre 123,18 yens vendredi soir.

Le dollar aussi gagnait du terrain face à la monnaie japonaise à 94,24 contre 93,37 yens vendredi soir.

Les investisseurs avaient les yeux tournés vers l'Italie où se poursuivait lundi un scrutin dont l'issue est très incertaine face à la percée attendue d'un vote protestataire contre les mesures d'austérité mises en place par le gouvernement sortant de Mario Monti.

Quatre grandes coalitions s'affrontent: celle des centristes menés par M. Monti, l'autre par son prédécesseur (centre-droit) Silvio Berlusconi, la troisième par le leader de la gauche Pier Luigi Bersani et enfin le trublion de la vie politique italienne l'ex-comique Beppe Grillo.

Selon les derniers sondages disponibles, le Parti démocrate de M. Bersani part favori avec près de 34% des intentions de vote. Mais il n'est pas sûr de pouvoir garantir ensuite une stabilité politique.

Il pourrait en effet l'emporter à la Chambre des députés, sans disposer d'une majorité suffisante au Sénat.

"Un Parlement sans majorité laisserait l'euro vulnérable", a commenté Valentin Marinov de Citigroup dans une note aux clients.

Vendredi, l'euro avait dans un premier temps profité de l'annonce d'une quatrième hausse d'affilée de l'indice de confiance Ifo des entrepreneurs allemand Ifo, avant de pâtir de la déception du marché face au montant moins important que prévu des remboursements à la Banque centrale européenne (BCE) d'un prêt accordé aux banques de la zone euro.

Au total, 356 banques ne vont rembourser mercredi que 61,1 milliards d'euros empruntés durant la seconde opération de prêt exceptionnel sur 3 ans (LTRO) de la BCE il y a un an, sur un montant initial alloué de 529 milliards d'euros, a indiqué vendredi l'institution monétaire.

De son côté le yen était en forte baisse alors les journaux nippons ont affirmé lundi que le gouvernement japonais allait désigner l'actuel président de la Banque asiatique de Développement, Haruhiko Kuroda, pour diriger la BoJ. M. Kuroda est réputé favorable à la politique monétaire ultra-accommodante voulue par le Premier ministre Shinzo Abe.

Arrivé au pouvoir en décembre, le gouvernement conservateur doit désigner et faire accepter au Parlement les trois principaux dirigeants de la BoJ d'ici au 19 mars, date du retrait de l'actuel gouverneur, Masaaki Shirakawa, et de ses deux adjoints.

"La nomination de Kuroda a déclenché des mouvements de vente du yen", a commenté Osao Iizuka, cambiste chez Sumitomo Mitsui Trust Bank, interrogé par Dow Jones Newswires.

Autre devise sous pression, la livre britannique. L'agence de notation Moody's a retiré vendredà la Grande-Bretagne son fameux triple A, une première depuis 1978 , citant "la faiblesse continue des perspectives à moyen terme" de l'économie alors que le pays s'achemine vers une nouvelle récession.

Vers 07H00 GMT, la devise britannique baissait face à la monnaie unique européenne à 87,28 pence pour un euro, comme face au billet vert à 1,5142 dollar.

La devise helvétique reculait face à l'euro à 1,2287 franc suisse pour un euro, comme face au billet vert, à 0,9296 franc suisse pour un dollar.

L'euro toujours en légère hausse, dans un marché prudent avant la BCE:


L'euro continuait à progresser légèrement face au dollar mercredi dans un marché restant prudent avant une décision de la Banque centrale européenne (BCE) jeudi et les chiffres de l'emploi américain vendredi.

Vers 07H00 GMT (08H00 à Paris), l'euro valait 1,3059 dollar contre 1,3047 dollar mardi vers 22H00 GMT.

L'euro demeurait quasiment inchangé face à la devise nippone à 121,73 yens contre 121,72 yens mardi soir.

Le dollar reculait un peu face à la monnaie japonaise à 93,22 yens contre 93,30 yens la veille au soir.

Comme mardi, le marché des changes réagissait peu à la forte progression des marchés des actions --la Bourse de New York a inscrit mardi soir un nouveau record-- car il attend une série de décisions de politique monétaire en Europe et de statistiques économiques importantes, soulignaient les opérateurs.

Une progression des marchés boursiers s'accompagne souvent d'une hausse de l'euro qui est considéré comme un actif risqué, au même titre que les actions.

"Les cambistes sont concentrés sur de prochaines échéances" susceptibles de faire évoluer la monnaie unique européenne, "dont le cours a déjà largement intégré la négativité du marché après les élections italiennes et des données européennes maussades", expliquait David Solin, de Foreign Exchange Analytics.

Les investisseurs restent sur leurs gardes avant la décision de la BCE sur son taux directeur jeudi et la conférence de presse du président de l'institution Mario Draghi à la suite de cette annonce. Ils attendent également jeudi la décision de politique monétaire de la Banque d'Angleterre (BoE).

D'autre part, comme l'ensemble des places financières, le marché des devises attend avec prudence la publication vendredi aux Etats-Unis du rapport officiel mensuel sur l'emploi et le chômage.

Ces chiffres du chômage sont considérés comme essentiels pour mesurer la vigueur de la reprise de la première économie mondiale, alors qu'a été entamée vendredi une cure d'austérité budgétaire forcée.

En dépit de cette prudence des opérateurs, la monnaie unique européenne continuait à bénéficier de la décision prise lundi par les ministres des Finances de la zone euro de mettre sur pied d'ici fin mars un plan d'aide pour Chypre, notaient les analystes.

Vers 07H00 GMT, la livre britannique reculait légèrement face à la monnaie unique européenne à 86,26 pence pour un euro, mais progressait face au billet vert à 1,5138 dollar.

La devise helvétique baissait face à l'euro à 1,2289 franc suisse pour un euro, comme face au dollar à 0,9411 franc suisse pour un dollar.

L'euro chute après l'annonce d'une taxe sur les dépôts bancaires à Chypre:


L'euro baissait fortement lundi, plombé par l'annonce samedi d'une taxe sur les dépôts bancaires à Chypre en échange d'un plan de sauvetage international, une mesure qui ravive les craintes des marchés à l'égard de la zone euro.

Vers 07H00 GMT (08H00 à Paris), l'euro valait 1,2903 dollar contre 1,3075 dollar vendredi vers 21H00 GMT.

La monnaie unique européenne baissait face à la monnaie nippone à 121,87 yens contre 124,61 yens vendredi soir.

Le dollar reculait face à la monnaie japonaise à 94,45 yens contre 95,26 yens vendredi soir.

La zone euro et le FMI ont trouvé samedi un accord sur un plan de sauvetage d'un maximum de 10 milliards d'euros pour Chypre -- qui en avait demandé initialement 17 milliards -- en échange d'un prélèvement exceptionnel sur les dépôts bancaires qui rapportera près de 6 milliards.

Chypre devient ainsi le cinquième pays de la zone euro à bénéficier d'un programme d'aide internationale.

Le montant de l'aide est très inférieur aux centaines de milliards déboursés pour la Grèce et aux dizaines de milliards versés au Portugal, à l'Irlande et pour renflouer le secteur bancaire espagnol.

Mais, chose nouvelle, pour réduire leur participation, les bailleurs de fonds ont demandé à Nicosie d'instaurer une taxe exceptionnelle de 6,75% sur les dépôts bancaires en-deçà de 100.000 euros et de 9,9% au-delà de ce seuil, ainsi qu'une retenue à la source sur les intérêts de ces dépôts.

A ces taxes s'ajoutent des privatisations et une hausse de l'impôt sur les sociétés qui passera de 10 à 12,5%.

Alors que ce plan d'aide est relativement petit, la "taxe pourrait avoir une large répercussion sur les dépôts des banques dans la zone euro dans d'autres pays périphériques, même si le cas de Chypre a été présenté comme unique", a relevé le Crédit Agricole dans une note.

Le président Nicos Anastasiades a estimé dimanche avoir choisi l'option "la moins douloureuse", tout en espérant que l'Eurogroupe amende ses décisions pour limiter l'impact sur les petits déposants.

Le Parlement chypriote doit se réunir lundi pour entamer le processus de ratification du plan de sauvetage. Le vote est prévu vers 16H00 (14H00 GMT).

Le Parlement est engagé dans une course contre la montre pour valider cet accord avant que les banques ne rouvrent leurs portes en principe mardi matin, lundi étant férié. De nombreux déposants mécontents ont en effet fait état de leur intention de retirer leurs fonds des banques.

Ce regain d'inquiétude pour la zone euro, alimenté également par l'impasse politique en Italie après des élections générales en février qui n'ont pas permis de dégager une majorité claire, pousse les investisseurs à se replier sur le yen traditionnellement considéré comme une valeur refuge.

La monnaie nippone reprenait ainsi des couleurs après avoir piqué du nez vendredi dans la foulée de la validation par le Parlement japonais de la nouvelle équipe dirigeante de la banque centrale, récemment présentée par le gouvernement et ouvertement favorable à une politique agressive d'assouplissement monétaire pour stimuler la reprise économique dans l'archipel.

Vers 07H00 GMT, la livre britannique montait face à la monnaie unique européenne à 85,38 pence pour un euro et baissait face au billet vert à 1,5110 dollar.

La devise helvétique progressait face à l'euro à 1,2195 franc suisse pour un euro et reculait face au billet vert à 0,9452 franc pour un dollar.

Marché: l'euro et le yen remontent face au billet vert.


L'euro regagne du terrain par rapport au billet vert, à 1,295 dollar contre un peu plus de 1,289 dollar jeudi soir, rebondissant après un recul symétrique jeudi sur fond d'inquiétude au sujet de l'aide à Chypre.

'L'île négocie actuellement les conditions d'un accord alternatif avec la troïka de ses bailleurs de fonds après le rejet du projet de taxation bancaire par le Parlement', rappelle Crédit Suisse.

'Il semble que le lundi 25 mars constitue une date-butoir pour les négociations dans la mesure où la BCE a annoncé qu'elle arrêterait de mettre à la disposition des banques chypriotes ses liquidités à cette date, ce qui entraînerait de fait un défaut de paiement', poursuit-elle.

'Cependant, il nous semble assez peu probable que l'UE, le FMI et la BCE se soient lancés dans des plans de sauvetage très onéreux et dans des politiques monétaires non conventionnelles depuis deux ans pour, au final, caler sur sept milliards d'euros autour d'un pays qui pèse 0,2% du PIB européen et qui est systémique...', temporise Barclays Bourse.

'Pour la paire-phare du marché des changes, la résistance clé se trouve aujourd'hui à 1,2930. Une cassure par le haut pourrait entraîner un rallye. À la baisse, le support clé se situe à 1,2880. Tout échec de maintenir ce niveau entraînerait plus que probablement de nouvelles ventes', prévient RTFX.

Par rapport à la devise nipponne, l'euro progresse un peu à 122,3 yens, mais le dollar recule à 94,7 yens. 'Les investisseurs sur le yen ont été relativement déçus par la première conférence de presse du nouveau gouverneur de la Banque du Japon, Haruhiko Kuroda, qui n'a donné aucun détail sur sa politique monétaire', indique RTFX.

Sur le vieux continent, la monnaie unique remonte modestement par rapport à la livre sterling, à 0,852 livre pour un euro, ainsi que face au franc suisse, à 1,223 franc pour un euro.

L'euro stable face au dollar, le yen indécis:


L'euro se montrait stable face au dollar mercredi au-dessus du seuil des 1,30 dollar pour un euro alors que le yen se montrait indécis en raison des tensions entre les deux Corées.

Vers 06h00 GMT (08H00 à Paris), l'euro valait 1,3077 dollar contre 1,3080 dollar mardi vers 21H00 GMT après s'être hissé la veille au-dessus de 1,31 dollar, son plus haut niveau depuis le 15 mars.

La monnaie unique européenne montait légèrement face à la monnaie japonaise, à 129,64 yens contre 129,47 yens mardi soir.

Les cambistes attendaient notamment la publication des minutes de la Fed après la clôture des marchés européens pour tenter d'y détecter des signes éventuels de modération de la politique d'assouplissement quantitatif actuelle.

Le dollar se raffermissait face au yen, à 99,13 yens contre 98,98 yens la veille. Il avait grimpé mardi jusqu'à 99,66 yens, un sommet depuis mai 2009, mais a ensuite effacé ses gains après avoir échoué à atteindre la barre symbolique des 100 yens.

"Le passage au-dessus des 100 yens semble être imminent", a toutefois indiqué la banque National Australia Bank dans une note.

Les tensions entre les deux Corées continuaient de peser sur le marché des changes et notamment les inquiétudes sur un éventuel tir d'un missile par la Corée du nord à l'occasion de l'anniversaire du dictateur décédé Kim-Il Sung le 15 avril.

"S'il y a un tir de missile, cela pourrait provoquer un mouvement de vente du yen" mais cela pourrait aussi dépendre de la direction de ce tir, a indiqué Osao Iizuka, responsable des opérations change chez Sumitomo Mitsui Trust Bank a l'agence Dow Jones Newswires.

Au contraire, un tel tir de missile pourrait motiver un mouvement de refuge des cambistes vers le yen, estimait de son côté Junya Tanase, stratégiste change pour JPMorgan à Tokyo. Pour cette raison, il n'envisageait pas le franchissement du seuil des 100 yens pour un dollar dans la journée de mercredi.

L'euro toujours en légère progression dans un marché attentiste:


L'euro continuait à progresser lundi face au dollar après l'annonce vendredi d'un taux de croissance aux Etats-Unis moins bon que prévu et alors que les investisseurs sont dans l'attente cette semaine des réunions des Banques centrales américaine et européenne.

Vers 06H00 GMT (08H00 à Paris), l'euro valait 1,3044 dollar contre 1,3029 dollar vendredi soir à 21H00 GMT.

La devise européenne baissait en revanche face à la monnaie nippone à 127,31 yens contre 127,76 yens vendredi soir.

Le dollar reculait aussi face à la monnaie japonaise à 97,60 yens contre 97,99 yens vendredi soir.

Le produit intérieur brut américain a augmenté de 2,5% en rythme annualisé de janvier à mars, selon la première estimation officielle du département du Commerce publiée vendredi.

Au quatrième trimestre, le PIB des Etats-Unis avait crû officiellement de 0,4%. Le nouveau taux de croissance annoncé par le ministère est moins bon que le pensaient les analystes dont la prévision médiane donnait une accélération plus forte de l'activité économique, à 2,8%.

Ces chiffres renforcent l'hypothèse selon laquelle la Réserve fédérale américaine (Fed) ne devrait pas remettre en cause son actuelle politique monétaire à l'occasion notamment de sa réunion de mardi et mercredi qui focalise l'attention des investisseurs.

"Il y a une grande confiance dans le fait qu'il n'y aura aucun répit dans sa politique d'assouplissement cette année alors que les perspectives économiques mondiales ne semblent toujours pas bonnes", a commenté Kelly Teoh, stratégiste chez IG Markets à Singapour.

Le marché aura également les yeux tournés vers la Banque centrale européenne dont le comité de politique monétaire se retrouve jeudi sur fond de spéculations sur une baisse de ses taux d'intérêt pour tenter de redynamiser l'économie.

Deux mauvais indicateurs publiés vendredi sont venus accréditer cette possibilité: l'activité privée s'est encore contractée en zone euro en mars, en particulier en Allemagne, et la confiance des entrepreneurs allemands a chuté de manière imprévue en avril.

Vers 06H00 GMT, la livre britannique montait face à l'euro à 84,08 pence pour un euro et grimpait face au billet vert à 1,5513 dollar.

La devise helvétique baissait face à l'euro à 1,2287 franc suisse pour un euro, comme face au billet vert à 0,9420 franc pour un dollar.

Marché: montée de l'euro face au dollar et au yen.


L'euro progresse face au billet vert, à 1,316 dollar contre 1,308 dollar la veille au soir, soutenu par des nouvelles rassurantes du côté de l'économie allemande. Face à la devise nipponne, l'euro s'apprécie à 129,9 yens, alors que le dollar recule légèrement à 98,7 yens.

Le Ministère fédéral de l'Economie et des Technologies a annoncé ce midi que la production industrielle allemande avait augmenté de 1,2% au mois de mars, alors que le consensus tablait sur une légère baisse.

Ce chiffre encourageant intervient au lendemain de l'annonce, pour le même mois, d'une augmentation de 2,2% des commandes industrielles du pays, alors même que le consensus tablait sur un recul de 0,5%.

'Dans l'ensemble, la publication d'aujourd'hui laisse penser que l'économie allemande a tourné la page après la triste fin d'année 2012', juge Natixis qui fait remarquer que la production industrielle affiche une hausse de 0,2% sur les trois premiers mois de 2013.

'Le segment de la construction ayant souffert de conditions météo défavorables, un effet de rattrapage pourrait doper la production industrielle le mois prochain', souligne en outre un économiste de la Société Générale.

'Ces chiffres tendent à remettre en question les faibles perspectives dessinées par des indicateurs récents, et atténuent donc les pressions sur la Banque Centrale Européenne pour agir une nouvelle fois avant cet été', ajoute-t-il.

La monnaie unique monte aussi face à la livre sterling, à 0,848 livre contre euro. 'Le Consortium britannique de la vente au détail a annoncé que les ventes s'étaient contractées de 2,2% en glissement annuel contre +1,9% précédemment', explique RTFX.

AFP le 24/05/2013 à 08:19
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L'euro cédait à nouveau du terrain vendredi, au lendemain d'une nette remontée face à un dollar en perte de vitesse après la forte progression enregistrée ces derniers temps grâce à l'amélioration de l'état de santé de l'économie américaine.

Vers 06H00 GMT (08H00 à Paris), l'euro valait 1,2928 dollar contre 1,2935 dollar jeudi vers 21H00 GMT.

La monnaie unique européenne reculait aussi face à la devise nippone à 131,53 yens contre 131,72 yens jeudi soir. L'euro était monté jusqu'à 133,80 yens mercredi, son niveau le plus élevé depuis janvier 2010.

Le dollar baissait aussi face à la monnaie japonaise à 101,74 yens contre 101,82 yens jeudi soir. Le dollar avait grimpé jusqu'à 103,74 yens mercredi, son plus haut niveau depuis octobre 2008.

Des statistiques publiées jeudi sont venues confirmer la reprise de la conjoncture aux Etats-Unis.

Les nouvelles inscriptions au chômage ont reculé à 340.000 pour la semaine close le 18 mai, un retrait plus important que la prévision médiane des analystes qui tablaient sur 348.000. Et les ventes de maisons individuelles neuves ont rebondi en avril à 454.000, contre 425.000 attendus.

Malgré le rebond de jeudi, la tendance générale de l'euro est à la baisse, selon Dan Bell, cambiste chez HiFX, interrogé par Down Jones Newswires

"Mais pour le moment, nous devrions avoir des variations limitées car les investisseurs se préparent à un week-end prolongé aux Etats-Unis", où les marchés seront fermés lundi en raison d'un jour férié, a-t-il poursuivi.

Ils seront toutefois attentifs plus tard dans la journée à la publication en Allemagne des chiffres détaillés de la croissance au premier trimestre et du baromètre Ifo du moral des entrepreneurs en mai, puis des commandes américaines de biens durables, a ajouté le cambiste.

Le yen de son côté devrait encore perdre de sa valeur "même s'il ne s'affaiblira plus aussi vite que précédemment", selon Akira Moroga, de Aozora Bank.

Vers 06H00 GMT, la livre britannique était stable face à l'euro à 85,60 pence pour un euro et baissait face au dollar à 1,5102 dollar.

La devise helvétique rebondissait encore face à l'euro à 1,2515 franc suisse pour un euro --après avoir atteint mercredi 1,2650 franc, son niveau le plus faible depuis mi-mai 2011. Elle était stable face au billet vert à 0,9680 franc pour un dollar, au surlendemain d'un plus bas depuis début août 2012 (à 0,9839 franc).

L'euro se replie légèrement face au dollar, la prudence encore de mise:


L'euro cédait un peu de terrain face au dollar mardi, les investisseurs jouant la prudence dans un marché qui s'interroge encore sur l'évolution de la politique monétaire de la Réserve fédérale américaine (Fed) et attend de nouvelles statistiques sur la zone euro.

Vers 06H00 GMT (08H00 à Paris), l'euro valait 1,2921 dollar contre 1,2928 dollar lundi vers 18H00 GMT.

La monnaie unique européenne avançait en revanche face à la devise nippone à 131,76 yens contre 130,69 yens lundi en début de soirée. L'euro était monté à 133,80 yens mercredi dernier, son niveau le plus élevé depuis janvier 2010.

Le dollar montait aussi face à la monnaie japonaise à 101,98 yens contre 101,09 yens lundi soir. Le dollar avait atteint 103,74 yens mercredi, son plus haut niveau depuis octobre 2008.

Tout en évoluant dans des marges étroites, l'euro a bénéficié lundi de la publication d'indicateurs meilleurs que prévu en Allemagne, première économie de la zone euro rassurant sur la possibilité d'une amélioration de la conjoncture.

Cependant, la situation demeure sombre dans la zone euro, encore empêtrée dans la crise de la dette, et qui est restée en récession au premier trimestre avec un taux de chômage record en mars à 12,1%.

"L'état des finances des gouvernements européens pourrait à nouveau attirer l'attention", a commenté Kymberly Martin, stratégiste chez BNZ FX, évoquant la publication attendue ces jours-ci par l'Espagne des chiffres sur son déficit budgétaire.

Les investisseurs ont également les yeux tournés vers l'Italie, autre maillon faible de la zone euro, qui doit lancer plus tard dans la journée une émission obligataire à moyen et long terme.

Ils scruteront aussi les indicateurs américains avec les prix des logements en mars et la confiance des consommateurs en mai dans un contexte de confirmation de l'amélioration de l'état de santé de l'économie des Etats-Unis qui laisse penser que la Fed peut faire évoluer sa politique monétaire ultra-accommodante.

Mercredi dernier, le président de la Fed, Ben Bernanke, a à ce sujet envoyé un message contrasté aux marchés en estimant qu'un resserrement prématuré de la politique monétaire pourrait pénaliser la reprise tout en ajoutant que les injections de liquidités pourrait diminuer si l'économie se raffermissait.

Ces incertitudes persistantes n'ont pas trop pesé sur la vigueur du dollar face à la devise japonaise. Le billet vert est repassé brièvement au-dessus du seuil de 102 yens, profitant d'une nouvelle faiblesse de la monnaie japonaise, avant de se replier.

Le marché s'interroge sur les chances de succès de la politique actuelle de la Banque du Japon (BoJ), qui vise un taux d'inflation de 2% dans les deux ans pour sortir le pays d'une profonde spirale déflationniste, après la publication des minutes de la dernière réunion de la banque centrale nippone.

Certains membres ont effet exprimé à cette occasion des doutes sur la réussite de cette politique.

En outre, des investisseurs étrangers ajustent leurs portefeuilles après les fortes prises de bénéfices enregistrées par la Bourse de Tokyo dont les performances sont souvent liées aux cours du yen sur le marché des changes, ont relevé les cambistes, interrogés par Down Jones Newswires.

Vers 06H00 GMT, la livre britannique montait face à l'euro à 85,56 pence pour un euro et face au dollar à 1,5101 dollar.

La devise helvétique reculait face à l'euro à 1,2504 franc suisse ainsi que face au billet vert à 0,9677 franc pour un dollar.

L'euro se stabilise face au dollar, le marché digère des indicateurs chinois:


L'euro se stabilisait face au dollar lundi, dans un marché sous pression après des indicateurs chinois décevants et alors que le billet vert bénéficiait encore de l'annonce vendredi de bons chiffres américains sur les créations d'emploi en mai.

Vers 09H30 GMT (11H30 à Paris), l'euro valait 1,3214 dollar contre 1,3216 dollar vendredi vers 21H00 GMT. Jeudi, il était monté à 1,3306 dollar, son plus haut niveau depuis le 25 février.

L'euro progressait en revanche face à la devise nippone, à 130,38 yens contre 129,01 yens vendredi soir. L'euro était tombé vendredi à 126,18 yens, son plus bas niveau depuis le 16 avril.

Le dollar aussi montait face à la monnaie japonaise à 98,67 yens contre 97,54 yens vendredi. Il était tombé vendredi à 94,99 yens, un plus bas depuis le 4 avril.

"Les inquiétudes sur les perspectives de croissance de la deuxième économie mondiale pèsent sur le moral des investisseurs lundi, et le calendrier économique peu fourni en Europe et aux États-Unis implique un manque de signes significatifs" pour animer les marchés, commentait Anita Paluch, analyste chez Gekko Markets.

La Chine a ainsi publié dimanche de nouveaux indicateurs industriels jugés décevants par les experts, qui commencent à douter d'un rebond de la croissance dans la deuxième économie mondiale.

Parmi ces indicateurs, la hausse de la production industrielle s'est établie en mai à 9,2% sur un an, contre 9,3% en avril.

Samedi, les douanes chinoises avaient publié leurs dernières statistiques sur les importations et les exportations de la Chine, des résultats bien inférieurs aux attentes des analystes.

"Les indicateurs chinois décevants prennent le dessus sur le regain d'optimisme de la fin de semaine dernière lié aux bons chiffres des créations d'emplois aux États-Unis", observait Mme Paluch.

Selon des chiffres diffusés vendredi, l'économie américaine a créé 175.000 emplois de plus qu'elle n'en a détruit en mai, selon le ministère du Travail, alors que les analystes attendaient 159.000 embauches nettes.

Mais malgré cette résistance des créations d'emplois portée par le secteur des services, de l'alimentation et de la distribution, le taux de chômage a augmenté de 0,1 point à 7,6% contre une prévision d'un taux inchangé de 7,5%.

Ce chiffre, associé à de récents indicateurs d'activité décevants aux États-Unis, "semble avoir éteint les attentes d'une diminution des mesures d'aide de la Fed (Réserve fédérale américaine) avant septembre", notait Michael Hewson, analyste chez CMC Markets.

Les mesures de la Fed, qui se traduisent par des injections de liquidités dans le système financier américain, ont pour effet de diluer la valeur du billet vert.

La banque centrale américaine avait indiqué qu'elle maintiendrait son taux directeur dans une fourchette de 0 à 0,25% tant que le chômage ne sera pas descendu à 6,5%. Plus récemment, son président Ben Bernanke avait évoqué une réduction de ses rachats d'actifs en cas de reprise durable de l'économie des Etats-Unis, ce qui avait mis les marchés en émoi.

Les investisseurs avaient par ailleurs les yeux rivés sur Tokyo alors qu'a débuté ce lundi une réunion de deux jours de la banque centrale du Japon (BoJ) qui pourrait déboucher sur une accentuation de sa politique monétaire ultra-accommodante destinée à sortir l'économie nippone de la déflation. Cette politique a notamment contribué à la chute du yen ces derniers mois, redonnant d'importantes marges de manoeuvre aux groupes exportateurs.

Les chiffres révisés de la croissance publiés lundi ont d'ailleurs montré que le produit intérieur brut (PIB) du Japon avait grimpé de 1% au premier trimestre par rapport au précédent (+4,1% en rythme annualisé), contre une hausse de 0,9% initialement annoncée.

Vers 09H30 GMT, la livre britannique baissait face à l'euro, à 85,17 pence pour un euro, comme face au dollar, à 1,5515 dollar.

La devise helvétique reculait face à l'euro, à 1,2388 franc suisse pour un euro, comme face au billet vert, à 0,9375 franc pour un dollar.

L'once d'or valait 1.377,56 dollars - après être tombée vers 08H30 GMT à 1.376,35 dollars, son plus bas niveau en près de deux semaines - contre 1.386 dollars vendredi soir.

L'euro en hausse face au dollar, poussée du yen:
AFP le 13/06/2013 à 08:34


L'euro continuait à progresser jeudi face à un dollar affaibli par les spéculations sur la pérennité des mesures de soutien à l'économie de la Réserve fédérale américaine (Fed), tandis que le yen enregistrait une forte poussée.
Vers 06H00 GMT (08H00 à Paris), l'euro valait 1,3356 dollar contre 1,3337 dollar mercredi à 21H00 GMT. La monnaie unique européenne était montée mercredi en cours de journée jusqu'à 1,3360 dollar, son niveau le plus élevé depuis le 20 février.
L'euro reculait en revanche face à la devise nippone, à 126,01 yens contre 127,97 yens mercredi soir.
Le dollar s'affichait lui aussi en très nette baisse face à la monnaie japonaise, à 94,35 yens contre 95,94 yens la veille au soir.
Le billet vert pâtit principalement des incertitudes concernant l'avenir de la politique monétaire américaine, soulignaient les analystes.
"L'histoire qui reste en toile de fond du marché des changes en ce moment est liée à la Fed", a remarqué David Gilmore de Foreign Exchange Analytics: "Quand est-ce que l'institution va commencer à ralentir son programme d'aide à l'économie, de combien, et quand?"
Les mesures de soutien de la Fed à la première économie mondiale se traduisent en effet notamment par l'injection de liquidités dans le système financier américain, à hauteur de 85 milliards de dollars par mois, ce qui a pour effet de diluer la valeur du dollar.
Les incertitudes sur la politique à venir de la Fed, ainsi que d'autres banques centrales comme la Banque du Japon, pèsent sur le marché des changes mais aussi sur les marchés boursiers. La Bourse de Tokyo a encore chuté jeudi, victime de la forte remontée du yen qui affaiblit notamment les résultats des groupes exportateurs nippons.
"Le Nikkei (ndlr: l'indice vedette de la Bourse de Tokyo) chute parce que la parité du dollar/yen chute, et la parité dollar/yen baisse encore plus parce que le Nikkei recule -- les marchés sont dans ce cercle vicieux", expliquait Atsushi Hirano, responsable du marché des changes au Japon de la Royal Bank of Scotland.
Outre la faiblesse du dollar, la hausse du yen s'explique par la décision mardi de la Banque du Japon de ne pas amplifier ses mesures actuelles de soutien à l'économie. Cette annonce avait pris à contre-pied nombre d'acteurs du marché.
Vers 06H00 GMT, la livre britannique reculait face à l'euro, à 85,16 pence pour un euro, mais progressait face au dollar, à 1,5683 dollar.
La devise helvétique montait face à l'euro, à 1,2263 franc suisse pour un euro, comme face au billet vert, à 0,9182 franc pour un dollar.

L'euro toujours en baisse face à un dollar dopé par les commentaires de la Fed


L'euro continuait à reculer jeudi face à un dollar dopé par les commentaires de la banque centrale américaine suggérant un possible ralentissement des mesures de soutien à l'économie de l'institution d'ici la fin de l'année.
Vers 06H00 GMT (08H00 à Paris), l'euro valait 1,3260 dollar contre 1,3297 dollar mercredi vers 21H00 GMT.
L'euro progressait en revanche face à la devise nippone, à 128,68 yens contre 128,24 yens mercredi soir.
Le dollar gagnait aussi du terrain face à la monnaie japonaise, à 97,05 yens contre 96,39 yens la veille au soir.
La progression du billet vert s'explique par les commentaires mercredi de la Réserve fédérale américaine (Fed) qui s'est montrée plus optimiste sur l'économie des Etats-Unis et a suggéré un possible ralentissement de ses rachats d'actifs destinés à relancer la croissance, soulignaient les analystes.
La politique monétaire ultra-accomodante menée actuellement par la Fed prévoit le rachat de quelque 85 milliards de dollars par mois de bons du Trésor et titres hypothécaires. Cette mesure a tendance à diluer la valeur du dollar et donc à le faire baisser face aux autres devises.
"Il semble que la Fed se rapproche d'un ralentissement de ses rachats d'actifs (...) Si l'économie américaine s'améliore, cela signifie moins de politique accomodante et des taux d'intérêt plus élevés, ce qui est positif pour le dollar", expliquait Vassili Serebriakov, analyste chez BNP Paribas, cité par Dow Jones Newswires.
Les membres du Comité de politique monétaire de la Fed (FOMC) ont affirmé, mercredi à l'issue de leur réunion, que l'activité économique américaine progressait à un rythme "modéré" et que les conditions de l'emploi "s'étaient encore améliorées".
Le président de la Fed Ben Bernanke a pour sa part averti qu'un ralentissement des injections de liquidités dans le circuit financier pourrait intervenir "plus tard dans l'année" et qu'elles cesseraient "au milieu de l'année prochaine". Cette réduction des achats d'actifs se fera "par étapes mesurées" et dépendra des perspectives du marché du travail et des variations de l'inflation, a-t-il précisé.
Vers 06H00 GMT, la livre britannique progressait face à l'euro, à 85,82 pence pour un euro, mais baissait nettement face au dollar, à 1,5450 dollar.
La devise helvétique gagnait du terrain face à l'euro, à 1,2331 franc suisse, et reculait face au billet vert, à 0,9299 franc pour un dollar.

L'euro en légère hausse dans un marché toujours préoccupé par la Fed:
AFP le 25/06/2013 à 08:34

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L'euro montait très légèrement mardi face au dollar alors que les investisseurs sont toujours préoccupés par l'avenir de la politique monétaire de la Réserve fédérale américaine (Fed), une semaine après les déclarations de son président évoquant la possibilité d'une réduction de son soutien massif à l'économie américaine.
Vers 06H15 GMT (08H15 à Paris), l'euro valait 1,3127 dollar contre 1,3122 dollar lundi vers 21H00 GMT. La monnaie unique était tombée en séance lundi à 1,3059 dollar, son niveau le plus faible depuis le 5 juin.
L'euro reculait en revanche face au yen à 127,99 yens contre 128,21 yens lundi soir.
Le dollar cédait du terrain aussi face à la monnaie japonaise à 97,49 yens contre 97,70 yens lundi soir après être monté lundi en séance à 98,70 yens, son plus haut niveau en deux semaines.
Lors d'une conférence de presse à l'issue du Comité de politique monétaire de la Fed (FOMC) mercredi dernier, Ben Bernanke a averti que son institution pourrait diminuer ses injections de liquidités dès cette année et les cesser "par étapes mesurées" à la mi-2014 si le taux de chômage descend autour de 7%.
Depuis, plusieurs responsables de la banque centrale américaine ont tenté d'atténuer les craintes des investisseurs, assurant que la Fed allait continuer sur la voie d'une politique monétaire accommodante et rappelant que tout resserrement serait lié aux signes d'amélioration constatée dans l'économie américaine.
Ces dernières déclarations ont eu pour effet lundi de freiner la hausse du dollar qui avait bien profité jusque-là de la conférence de presse de M. Bernanke, car les actuelles mesures de soutien de la Fed ont pour conséquence notamment de diluer la valeur du billet vert.
Selon les analystes, la tendance du dollar devrait se clarifier dans la journée avec la publication de plusieurs indicateurs américains comme la confiance des consommateurs en juin ou les ventes de logements neufs en mai.
"Le dollar est devenu très dépendant des données quotidiennes puisque cela va déterminer la portée et le calendrier du resserrement de la Fed", a commenté Mizuho Bank, cambiste chez Fabian Eliasson.
"Il va être volatil à court terme mais sur une base de plusieurs mois, le dollar progresse", a remarqué pour sa part Brian KIm, stratégiste de RBS Securities.
En parallèle, l'euro a trouvé un peu de soutien dans la publication lundi de l'indice Ifo qui évalue le moral des entrepreneurs allemands et qui s'est légèrement amélioré en juin alors que les économistes s'attendaient à un indice stable.
Vers 06H15 GMT, la livre britannique progressait légèrement face à l'euro à 84,94 pence pour un euro, et remontait face au billet vert, à 1,5453 dollar pour une livre, après être tombée en séance lundi à 1,5344 dollar, au plus bas depuis le 5 juin.
La devise helvétique baissait face à l'euro à 1,2253 franc suisse pour un euro, comme face au billet vert à 0,9334 franc pour un dollar, après avoir touché lundi en journée 0,9381 franc, son niveau le plus faible en deux semaines.

Devises: l'euro/dollar à l'assaut des 1,3250.


Sur le marché des changes, la paire de devises euro/dollar pourrait être bien partie pour terminer sur une quatrième séance de hausse consécutive. A cette heure, la monnaie unique européenne gagne encore 0,08% à 1,3233 dollar. Ce matin, un sommet de plus d'un mois à 1,3255 dollar a été atteint.

En matinée en effet, une statistique européenne a été saluée. Selon sa dernière estimation flash, l'indice PMI composite Markit dans l'eurozone repasse au-dessus des 50 du sans changement pour la première fois depuis janvier 2012. En hausse pour le quatrième mois consécutif, il passe de 48,7 en juin à 50,4 en juillet.

'À son plus haut niveau depuis un an et demi, l'indice de l'activité globale laisse enfin envisager, dans la zone de la monnaie unique, une sortie de récession au troisième trimestre', commente Chris Williamson, économiste principal de Markit.

Chez Société Générale, les cambistes indiquent d'ailleurs que le DXY, c'est-à-dire le Dollar Index qui retrace l'évolution du dollar contre un panier de devises (euro majoritairement, yen, livre sterling, dollar canadien...), 'a cassé la borne basse de la tendance (haussière) qu'il suivait dernièrement'.

Plus généralement, les analystes de la banque québécoise Desjardins expliquent les dernières oscillations des grandes parités de change de cette manière : “la difficulté de la Réserve fédérale américaine à se faire comprendre a généré beaucoup de volatilité”.

En effet, “le dollar américain a notamment bondi le 19 juin après que Ben Bernanke eut mentionné que la Fed pourrait réduire d'ici la fin de l'année la quantité de titres qu'elle achète. Par la suite, des dirigeants de la Fed, dont M. Bernanke, ont essayé de tempérer la vision du marché par des propos considérés plus dovish. Ainsi, la devise américaine a cédé une partie de ses gains acquis précédemment. Quelques données américaines plus décevantes ont aussi contribué à cet affaiblissement”, explique Desjardins.

Le bon chiffre européen de la matinée fait oublier l'indice PMI compilé par HSBC auprès des directeurs d'achats chinois, qui est ressorti en baisse à 47,7 pour le mois de juillet, contre 48,2 le mois précédent. Selon un cambiste nord-européen, 'jamais un PMI chinois n'a été aussi bas depuis 11 mois, ce qui augure mal de la croissance du PIB du pays.'

L'euro gagne par ailleurs 0,53% contre le yen à 132,36, 0,22% face au sterling à 0,8619 et 0,16% face au franc suisse à 1,2381.

Cet après-midi aux Etats-Unis, les investisseurs prendront connaissance des ventes de logements neufs, attendus en hausse de 1,8% à 482.000 unités par le consensus. Ce chiffre sera probablement suivi de près après que de récentes statistiques immobilières (permis de construire, mises en chantier) se soient montrées décevantes. On guettera aussi les stocks hebdomadaires de pétrole.

Notons que la première estimation de la croissance du PIB des Etats-Unis pour le 2ème trimestre est attendue le 31 juillet. Après 1,8% au 1er trimestre, le consensus recule rapidement et table maintenant sur une décélération à 1% environ, malgré une bonne tendance des créations de postes depuis le début de l'année.

L'euro en baisse face au dollar, les inquiétudes sur la Syrie s'apaisent:


L'euro poursuivait sa baisse face au dollar jeudi, les investisseurs estimant que l'implication des États-Unis dans des opérations militaires en Syrie devrait être moins forte que les marchés le craignaient.

Vers 06H00 GMT (08H00 à Paris), l'euro valait 1,3317 dollar, contre 1,3338 dollar mercredi à la même heure.

La monnaie unique européenne montait un peu face à la devise japonaise, à 130,26 yens contre 130,23 yens la veille au soir.

Le dollar aussi montait face à la devise nippone, à 97,82 yens contre 97,63 yens mercredi.

Le dollar avait souffert au cours des derniers jours du fait que plusieurs pays occidentaux, États-Unis en tête, semblaient favorables à une action militaire contre le régime syrien, accusé d'une attaque meurtrière aux armes chimiques la semaine dernière, alors que les alliés russe et iranien de Damas mettaient en garde contre une déstabilisation de l'ensemble de la région.

Mais Barack Obama a affirmé mercredi ne pas avoir pris de décision sur une éventuelle intervention, se contentant d'évoquer un "coup de semonce", tandis que Londres a dit vouloir attendre l'enquête de l'ONU sur l'attaque chimique.

De plus, les ambassadeurs des cinq pays membres permanents du Conseil de sécurité ne sont pas parvenus à trouver d'accord sur une résolution justifiant une action armée en Syrie, Moscou et Pékin continuant de rejeter l'option militaire qu'envisagerait Washington, suivi par Londres et Paris.

"L'aversion au risque est en train de s'estomper", a noté Kengo Suzuki, stratégiste des changes de Mizuho Securities, interrogé par Dow Jones Newswires.

"Je pense que le sentiment général est que les États-Unis ne seront pas impliqués aussi fortement en Syrie qu'ils l'ont été en Irak lorsqu'ils ont envahi ce pays en 2003", a-t-il ajouté.

La monnaie américaine profite aussi, selon les analystes, des accès de faiblesse de devises de pays émergents comme la roupie indienne ou la livre turque.

Le dollar restait tout de même sous pression, du fait de l'incertitude persistante sur la politique monétaire des États-Unis.

Certains investisseurs estiment qu'avec l'incertitude régnant sur la Syrie, la Réserve fédérale (Fed) ne va pas annoncer en septembre, comme largement anticipé par les marchés, un ralentissement de son aide à l'économie.

La Fed injecte actuellement 85 milliards de dollars par mois dans le système financier américain via des rachats d'actifs pour tenter de vivifier la reprise, ce qui a également pour effet d'éroder la valeur du dollar.

Le dernier indicateur américain les confortait dans le sentiment que la Fed pourrait finalement décider de retarder la décision de mettre un frein à cette mesure.

Les promesses de ventes de logements aux États-Unis se sont en effet repliées en juillet pour le deuxième mois consécutif en raison de la hausse des taux d'intérêt dans l'immobilier, selon des chiffres publiés mercredi par l'Association nationale des agents immobiliers américaine (NAR).

Or, le rétablissement de ce secteur est perçu comme essentiel pour une véritable reprise et est particulièrement surveillé par la Fed.

Les cambistes surveilleront jeudi la publication d'indicateurs aux États-Unis, notamment les chiffres du PIB révisé pour le deuxième trimestre.

Vers 06H00 GMT, la livre britannique montait face à l'euro, à 85,76 pence pour un euro, mais restait stable face au dollar, à 1,5525 dollar pour une livre.

La devise helvétique baissait face à l'euro, à 1,2308 franc suisse pour un euro, comme face au dollar, à 0,9243 franc suisse pour un dollar.