Cercle Finance le 31/12/2010 à 10:18
L'année 2011 pourrait s'avérer faste pour les actions mondiales, en dépit de la persistance de certains handicaps, selon une note publiée ce mois par Richard Urwin, responsable de l'investissement au sein de l'équipe Fiduciary Mandate de BlackRock.
'Nous ne décelons pas de signe d'exubérance irrationnelle dans les valorisations des actions : au contraire, les multiples des actions en cette fin d'année apparaissent peu élevés à l'aune historique', juge le gérant.
Comme le marché reflète selon lui les inquiétudes concernant la durée et l'ampleur de la reprise de l'économie mondiale, les actifs risqués n'auront pas besoin, pour surperformer, de la concrétisation de scénarios improbables, mais tout simplement de l'annonce de nouvelles moins mauvaises que prévu.
Néanmoins, Richard Urwin pense qu'on ne peut pas compter sur les seules valorisations pour que le marché progresse dans le cas où les chiffres de la croissance s'avéreraient nettement moins bons que prévu, sans pour autant parler de récession.
Le gérant considère par ailleurs que les obligations devraient générer une performance faible à moyen terme. Selon lui, les rendements des obligations d'État, exception faite de celles des pays périphériques de la zone euro, devraient demeurer très bas pendant une période prolongée, ce qui se traduira par des rendements réels négatifs.
'Pour que les rendements remontent de manière significative en 2011, il faudra que la croissance de l'économie mondiale ou l'inflation accélère suffisamment pour que les banques centrales abandonnent leur politique monétaire très accommodante', explique-t-il.
Or, Richard Urwin estime que les banques centrales des pays développés devraient maintenir leurs taux directeurs à un niveau bas : 'l'exubérance irrationnelle ne devrait pas être de retour en 2011, même en cas de baisse significative de l'épargne mondiale.'
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