Newsmanagers le 19/01/2010 à 15:00
Les responsables de Lazard Frères Gestion sont plutôt optimistes. " Nous sommes profondément cycliques. Et nous sommes dans la phase de redémarrage du cycle" , a soulignéle 12 janvier à l'occasion d'un point de presse François-Marc Durand, associé-gérant en charge de la structure de gestion française du groupe.
Autrement dit, le redressement progressif de l'économie mondiale, que Lazard avait anticipé il y un an, devrait se poursuivre. " La reprise devrait être durable. Un facteur de soutien important est la fin du déstockage par les entreprises et leur retour à un niveau normal d'investissement" , estime Matthieu Grouès, associé-gérant responsable de la stratégie et de l'allocation d'actifs.
Les indicateurs économiques américains, à l'instar de l'indice manufacturier ISM, plaident pour une poursuite du mouvement de reprise aux Etats-Unis. L'investissement a baissé dans de telles proportions qu'il devrait pouvoir rebondir sans recours à l'emprunt, les positions de trésorerie des entreprises américaines étant très positives.
Ailleurs dans le monde, les indicateurs sont de retour dans la zone d'expansion en Europe et ils sont même revenus sur les plus hauts niveaux des années 2005-2006.
Par ailleurs, le scénario d'une rechute, par exemple un " double dip" , paraît peu probable, les banques centrales maintenant leurs taux à un niveau très bas et ne voulant pas précipiter un resserrement des conditions économiques. Et il n'y a pas non plus de risque inflationniste à l'horizon d'au moins deux ou trois ans, le niveau d'activité restant très inférieur aux capacités de production.
Dans ce contexte, Lazard privilégie " fortement" les actifs risqués, malgré le rebond significatif déjà enregistré, le potentiel de performance étant encore très important avec la poursuite de l'amélioration économique. En tête des actifs risqués, les actions -notamment européennes et japonaises- qui pourraient dégager une performance de l'ordre de 20%. Côté marchés émergents, les valorisations sont assez tendues si bien que la prudence est de rigueur, au moins sur le court terme. Les perspectives sont également excellentes pour les obligations high yield qui pourrait enregistrer des gains de l'ordre de 15% ainsi que sur la dette subordonnée et les convertibles (12% à 13%).
info NEWSManagers
_________________
Puce For Ever